Jean-Marc Souvira présente la porte du vent

CharlotteV · ‎01-08-2023

La ligue de l'imaginaire est de retour ! Comme chaque été, vous avez la possibilité de devenir jury pour élire le lauréat. Pour découvrir la sélection 2023, en savoir plus et voter pour votre roman préféré, ça se passe juste ICI.

Afin de vous aider dans votre choix, retrouvez sur CulturaLivres une série d'interviews des auteurs de la Ligue de l'imaginaire.

Je vous propose aujourd'hui de découvrir Jean-Marc Souvira, auteur de La Porte du vent un roman entre le thriller et le roman historique et inspiré de faits réels.

Pouvez-vous présenter votre livre La Porte du vent en quelques phrases pour donner envie aux membres de la communauté CulturaLivres de le lire ?

Le roman La Porte du vent est basé sur des faits réels. C’est à la fois un thriller et un roman historique. De nos jours à Paris, une guerre oppose les mafias juives et chinoises, alors qu’elles ont toujours travaillé ensemble. Ces deux clans n’auraient jamais dû s’affronter. Depuis quand c’est deux communautés se connaissent-elles ? Sont-elles liées ? C’est là qu’il faut remonter dans le temps, en 1916, quand les hommes étaient broyés dans le chaos de la guerre. 140.000 travailleurs chinois débarquèrent en France, et là une page d’histoire peu connue s’écrivit. La Porte du vent est un roman qui parle d’espoir, de fraternité et d’amitié. C’est aussi une histoire sur l’identité et la transmission et qui rend hommage aux oubliés.

La porte du vent

Résumé : Il ne faut pas sous-estimer le poids des traditions...

Pourquoi ces deux vieillards, venus l'un de Chine et l'autre d'Israël, ont-ils décidé de se recueillir ensemble sur cette mystérieuse tombe chinoise d'un cimetière militaire picard de la Première Guerre mondiale ? Pour le commandant Dalmate, la présence de ces personnages sur le territoire national n'augure rien de bon. En effet, ils sont, chacun dans leur pays, à la tête d'organisations criminelles dont les ramifications s'étendent jusqu'en France.
Or, depuis peu, les règlements de comptes entre ces communautés s'intensifient ; une escalade de violence qui semble échapper au contrôle des forces de l'ordre. Mais le monde ne date pas d'aujourd'hui, et c'est peut-être dans le passé que se trouvent les réponses capables d'apaiser les esprits. Dans des amitiés nées il y a bien longtemps, au coeur des tranchées...

Que représente pour vous la Ligue de l’Imaginaire ?

Quelle belle « raison sociale » ! Pas de vie sans imaginaire, pas d’imagination sans roman, pas de vie sans imagination. J’aime bien le terme « ligue » ça me fait penser au rugby, quand tous avancent portés par une même et belle ambition.

Par exemple mon personnage principal, Zhang, un jeune chinois, est complètement sorti de mon imagination. Un lecteur m’a dit : « je regrette que Zhang n’existe pas ». Moi aussi.

Pourquoi ce choix d’écrire du polar ? Quelles sont vos inspirations ?

J’ai démarré l’écriture par le scénario du film « Go Fast », une inspiration professionnelle. Ensuite j’ai enchaîné avec des romans, là aussi, puisés dans mon expérience de commissaire de police judiciaire. J’ai écrit une nouvelle avec un collectif d’auteurs, tous policiers, au profit des orphelins de la police. Et comme j’avais carte blanche, j’ai choisi d’écrire un texte « fantastique », un style qui m’a bien plu.

Avez-vous un rituel d’écriture ?

Je prépare le roman dans un carnet, qui est aussi un carnet de voyage. Le matin je sors dans la ville, je vais sans but précis, je réfléchis à mon roman du moment, ou pas. Je laisse venir les choses, l’imaginaire. L’après-midi j’écris. Je parle aussi avec les gens que j’aime. J’écoute de la musique, je vais au cinéma, je prends des photos, je roule en moto, je lis. Tout cela contribue à une sorte de rituel d’écriture. Je vis.

Avez-vous un récent coup de cœur à partager aux membres de la communauté ?

J’ai lu 22/11/63 de Stephen King. Est-ce qu’en remontant dans le temps pourrait-on empêcher l’assassinat de John Kennedy, et si oui qu’elles en seraient les conséquences ? Stephen King, maître absolu du fantastique, a écrit là un prodigieux roman. 1 000 pages qui passent à 200 à l’heure, où se mêlent personnages connus, humour et amour.

Avez-vous lu La Porte du vent ? Cette interview vous donne-t-elle envie de découvrir l'univers de Jean-Marc Souvira ?

N'oubliez pas, vous avez jusqu'au 28 août, pour voter et élire le prochain lauréat du Prix de la Ligue de l'Imaginaire.