La ligue de l'imaginaire est de retour ! Comme chaque été, vous avez la possibilité de devenir jury pour élire le lauréat. Pour découvrir la sélection 2023, en savoir plus et voter pour votre roman préféré, ça se passe juste ICI.
Afin de vous aider dans votre choix, retrouvez sur CulturaLivres une série d'interviews des auteurs de la Ligue de l'imaginaire.
Je vous propose aujourd'hui de découvrir Vincent Baguian, auteur de Que celui qui n a jamais tué me jette la première pierre.
C’est l’histoire d’un jeune garçon, Victor Baunard, qui découvre très tôt que l’existence peut devenir plus simple et plus douce en éliminant certaines personnes. Le problème est qu’il va devenir médecin et très peu respecter le serment d’Hippocrate. Cependant il va nous rendre complice de ses actes que nous allons avoir tendance à comprendre et même à souhaiter. Je suis d’accord, c’est pervers. Et c’est fait exprès.
Que celui qui n a jamais tué me jette la première pierre
Résumé : Quand, sous l'apparence rassurante d'un médecin chevronné, se cache un tueur en série, aussi efficace que discret...
Une plongée virtuose et bourrée d'humour dans le cerveau d'un médecin psychopathe.
Depuis son enfance, le docteur Bernard Vincent s'est donné une mission : débarrasser l'humanité de « salopards » restés impunis. Car, à ses yeux, rien n'est trop radical pour préserver tout ce à quoi il tient. Alors, éliminer des promoteurs immobiliers véreux, un dealer, un pédophile... qui, d'après lui, pourrait trouver à y redire ?
Mais il a beau passer à l'action « sérieusement, méticuleusement », combien de temps peut-on assassiner sans attirer les soupçons ? Et jusqu'à quand peut-on dissimuler sa double vie ?
Une plongée virtuose et bourrée d'humour dans le cerveau d'un médecin psychopathe.
J’ai découvert la ligue de l’imaginaire lors d’une soirée où j’étais invité par Bernard Werber. Déjà, j’aimais le nom, car la littérature sans imaginaire, la vie sans imaginaire, c’est le quotidien dans toute sa banalité et c’est ce que je ne cesse de fuir. Et j’ai été bluffé par cette sorte de « secte » dont le seul but est de mettre l’imagination au pouvoir. Quand tant d’autres se liguent pour prendre le pouvoir sans imagination…
Je suis fan de Boris Vian, de Brassens. Mon véritable métier c’est d’être chanteur et d’écrire et composer des chansons. Je sais que les écrivains se demandent souvent s’ils sont capables d’écrire des chansons. Et bien les chanteurs se demandent s’ils sont capables d’écrire des livres. Alors je me suis lancé. Ce que je voulais, c’est trouver un héros auquel je puisse m’identifier ainsi que le lecteur, en allant fouiller dans les recoins sombres de notre esprit. Dans la vie nous apprenons la mesure, puisque c’est cela qui rend possible la vie sociale. Nous passons notre temps à contrôler des pulsions totalitaires. C’était très libérateur d’être le temps d’un roman radical. Pour la mort, comme pour l’amour. J’ai appris dernièrement qu’un psy conseillait mon livre à ses patients. Ça m’a bouleversé, car j’ai eu l’impression d’avoir été vraiment compris. Pour moi, la bien-pensance qui tend à s’imposer est l’un des pires dangers. La frustration est la source de bien des maux. Quand l’imaginaire est le remède.
Oui. Car j’adore l’écriture autant que je redoute la solitude. Alors je m’arrange pour avoir deux vies. Dans les périodes d’écriture intensive je travaille de 23h à 5h du matin. Je me réveille vers 11h/midi. Je commence ma journée par le déjeuner en famille ou avec des amis et j’ai des activités normales suivant les affaires en cours. Cela peut être d’aller en studio, de faire de la promotion, d’assister aux réunions de la Sacem dont je suis administrateur… Et le soir rebelote, je me replonge dans mes aventures.
Je ne suis pas certain de parvenir à faire découvrir des ouvrages à une communauté de lecteurs assidus, car écrivant beaucoup je lis finalement assez peu. Mes derniers coups de cœurs, Sur un arbre perché de Gérard Saryan, Concert au réfectoire à 16h30 de Maureen Dor (mais j’ai un lien avec cet ouvrage alors je ne sais pas si ça compte ?), Solitudes de Niko Tackian.
Avez-vous lu Que celui qui n'a jamais tué me jette la première pierre ? Cette interview vous donne-t-elle envie de découvrir l'univers de Vincent Baguian ?
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