J’ai commencé l’écriture du manuscrit en 1999, après la disparition de ma grand-mère, qu’on appelait « Manette », et qui m’a élevé; je l’aimais passionnément ; je voulais ne pas oublier, laisser une trace de cette folle et grande histoire d’amour. C’est le texte que j’ai écris pendant la nuit pour préparer le discours de ses obsèques, qui est ensuite devenu ce livre. Je l’avais initialement appelé « Famille en Provence ». Il était resté inachevé car en 2000, je perds ma femme, Emmanuelle, d’une rupture d’anévrysme – en deux ans mon passé et mon avenir disparaissaient - et s’impose alors à moi d’écrire « N’oublie pas que je t’aime », pour sauvegarder le souvenir de leur mère pour mes enfants. Devant le succès de « N’oublie pas que je t’aime » publié en novembre 2010 (environ 10 000 exemplaires vendus, deux rééditions prévues fin 2011-2012 chez France-Loisirs, puis chez Pocket), je reprends « Famille en Provence », et le termine pour le publier aussi, car il me semble que ces deux livres, comme ces deux « femmes de ma vie » sont liés. Je le rebaptise « Les étincelles du bonheur », car ma grand-mère avait coutume de dire que si le bonheur n’existe pas sur terre, nous avons des moments de bonheur, des « étincelles » de bonheur, qui peuvent nous illuminer toute une vie. N’est-ce pas d’ailleurs la vraie définition du bonheur, que l’on retrouve chez Confucius : « le bonheur est fait de petites choses. » ? J’ai cherché à comprendre le sens de ces disparitions. Je crois aujourd’hui que le sens de ma vie, c’est de témoigner, m’ouvrir aux autres. Perdre pour grandir… « Les étincelles du bonheur », que je dédie à mes grands-parents, c’est aussi un livre sur l’importance à mes yeux de la transmission des valeurs familiales, qui se perdent, et qui pourtant pour moi constituent un lien sacré ; de même les lieux qu’on a aimés constituent nos racines, ils ont une âme. On retrouve dans « les étincelles du bonheur » le soleil du Midi, l’odeur des mimosas et des herbes de Provence… qui ont nourri mon enfance. J’ai lu récemment un article de Catherine Vincent dans le « Monde Magazine » intitulé « la nostalgie rend optimiste ». Ce titre à contre-courant m’a fait sourire mais aussi interpellé. Elle s’appuie sur des travaux de chercheurs psychologues de l’Université de Southampton, qui démontrent que leurs patients « en se souvenant des belles choses, croient que qu’elles peuvent se reproduire, et développent donc une meilleure confiance en l’avenir ». Pour moi, ma grand-mère, comme ma femme, ne m’ont pas quitté, elles sont toujours à mes côtés et me guident dans la vie, tout en m’ouvrant l’esprit aussi vers plus de spiritualité. « Les étincelles du bonheur », c’est donc un livre par lequel je veux apporter un message plein d’espoir. Ces étincelles nous font tous vivre, et nous rendent aussi quelque part immortels. Jérôme-Arnaud Wagner Les étincelles du bonheur sortira le 25 août 2011 aux éditions Michalon. Jérôme-Arnaud Wagner sera en dédicace au magasin Cultura de Bègles(33) le samedi 25 juin à partir de 16h. Le site de son précédent roman, N'oublie pas que je t'aime.
Bonjour à tous, Nous prenons la parole aujourd’hui pour vous annoncer que les communautés CulturaCréas et CulturaLivres s’arrêtent à la fin du mois d’avril 2024. Les deux sites ne...
Après le festival de la bande dessinée d'Angoulême le mois dernier et notre défi lire 5 bandes dessinées en 2 mois, la communauté s'est animée autour des BD et romans graphiques ce mois-ci... Mais pas...
Voici notre seconde membre du mois CulturaLivres pour 2024 ! Après l'interview de @MariieR le mois dernier, nous vous présentons @Lombrequireve, élue membre du mois de févri...
Alors que nous vous avons dévoilé en octobre dernier les 12 lauréats de notre prix littéraire Talents Cultura 2023, puis les coulisses de la remise des Talents, Océane, collabor...