Jacques Da Rocha se livre

[eric_cultura]

« L’écriture pour laisser des traces de parcours atypiques. Mes récits sont réels. Mes écrits sont espiègles, ils rentrent dans les cours ceinturées de hauts murs et ils traduisent l’émotion des cœurs des héros et des rencontres.

Les détails y ont place, ils donnent matière à l’imaginaire, ajoutés les uns aux autres ils font l’histoire.     Je voyage, je tire des bords sur la piste et le destin met sur ma route le personnage de Sueurs d’Afrique. Plus tard, sous mes yeux, j’ai un terreau fertile – ma fille – qui m’entraine à la découverte d’un territoire,  le nord-mali,  et à la construction de sa vie qu’elle y associe. Elle fait naitre Gao, je t’aime.     J’écris chez-moi, au crayon de bois sur papier avec des notes en tous sens comme une aquarelle à laquelle j’ajouterais des touches. Je commence toujours par transcrire ces phrases limpides, venues comme un appel, au réveil ! Le bruit me gêne peu, peut-être par l’habitude du carnet de voyage écrit en tout lieu. Pas d’horaire assujetti, c’est un plaisir, pas un travail réglé ».   

Jacques DA-ROCHA