Sous le règne de Napoléon, François Vidocq, le seul homme à s'être échappé des plus grands bagnes du pays, est une légende des bas-fonds parisiens. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l'ex-bagnard essaye de se faire oublier sous les traits d'un simple commerçant. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir été accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l'hostilité de ses confrères policiers et la fureur des criminels qui ont mis sa tête à prix... Après le diptyque Mesrine et Blood Father, Jean-François Richet persiste et signe dans son genre de prédilection avec un polar noir en pleine période napoléonienne : L'Empereur de Paris, avec Vincent Cassel. Découvrez la BD officielle du film, écrite par le scénariste Eric Besnard lui-même, et dessinée par Fabrizio Fiorentino, un habitué de la période.
Bande dessinée officielle du même nom, l'Empereur de Paris est un polar noir se déroulant aux XIXes siècles, et ayant pour protagoniste principal un homme ayant réellement existé. Vidocq est un mystère à lui seul, ancien forçat évadé, étant devenu ironiquement - et officieusement- le directeur de la Brigade de Sureté de Paris, il est complexe et sombre. Il se ressort de cette bande dessinée quelque chose de profondément obscur : nous sommes en plein romantisme noir. D'une certaine façon, l'ambiance n'est pas sans rappeler le film Jacque l'Éventreur avec Jonnhy Depp dans le rôle principal, avec son héros tourmenté, honni pour sa nature de forçat, tout en ayant fait tourner en bourrique la police française de son époque. Un héros méconnu, mis en scène dans des planches superbes, avec un jeu de couleur collant parfaitement à l'ambiance du récit. La bande dessinée est superbe, et nous tient en haleine jusqu'à une fine époustouflante.
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