Villevermine, ville poisseuse, grouillante, crasseuse... Ville de petites magouilles, de petits truands et de sales bizness. Jacques Peuplier, bagarreur balèze et mutique, est engagé contre son gré pour rechercher une jeune femme disparue. Depuis les brumes du centre ville jusqu'aux tréfonds d'une usine abandonnée, avec pour compagnons des objets dont il est le seul à entendre la voix, il va devoir affronter de mystérieux hommes-mouches, un savant fou et un gang de gamins des rues... Villevermine aura-t-elle sa peau ?
Julien Lambert, issu du 7e Art enchaîne depuis Edwin le voyage aux origines, VilleVermine, un polar futuriste qui saura séduire les amoureux du thriller. Ici, son détective est un peu particulier ; on est loin du vieux héros un peu alcoolique, en proie à ses démons. Non. Jacques Peuplier est un colosse, silencieux, dont le travail consiste à ramener aux gens leurs objets perdus, grâce à sa capacité à communiquer avec eux. Il évolue dans une ville qui porte bien son nom, car on n'y trouve rien de bon là-dedans. Le ton est mélancolique, et froid, le rythme est frénétique, quoiqu'adouci par certaines rencontres que fera notre héros, comme cet enfant dont le chat s'appelle Mauvais-Poil. Jacques Peuplier est un protagoniste attachant, solitaire, passant le plus clair de son temps à rafistoler des objets trouvés, capables de lui parler. Parfois décalé et déjanté, souvent sombre, VilleVermine possède un ton de poésie noir, qui aura séduit le jury d'Angoulême pour le prix du Polar SNCF.
Découvrez le premier tome de VilleVermine sur cultura.com
-
380
-
236
-
192
-
138
-
125
-
123
