Astra Nova
Lisa Blumen
« Après une longue formation, Nova s’apprête à embarquer pour une mission scientifique solitaire et sans retour possible. La jeune astronaute devra rejoindre une planète située à 25 millions d’années-lumière de la Terre. Avant le grand départ, elle doit se plier à une ultime formalité : se rendre à la fête d’adieu organisée en son honneur, dans une somptueuse villa. Celle qui a toujours privilégié une vie recluse, va y revoir ses trois seul.e.s ami.e.s qu’elle n’a plus revu.e.s depuis bien longtemps. »
J’ai lu cette BD au format numérique et ne peux donc pas juger l’objet-livre. Mais l’opinion que je vais développer à son sujet n’aurait pas été différente si je l’avais découverte au format papier. Si la première de couverture m’a intrigué, j’ai vite été déçu par la qualité graphique de cet ouvrage. Dessins grossiers et presque enfantins, palette de couleurs réduite, histoire banale et prévisible. Le mot de l’éditeur en quatrième de couverture laisse entendre que pour l’autrice, « le monde futur est un moyen détourné pour donner corps à des existences marginales ». Les quatre personnages qui se retrouvent dans cette luxueuse villa ont tous des vies bien différentes en effet : Nova est une scientifique solitaire, Ulysse un historien célibataire prenant soin de son père malade, Iseult une mère de famille en surpoids enfermée dans un mariage malheureux, et Alan une drag-queen qui vient de se faire larguer par son copain. Tous se sont perdus de vue il y a quinze ans et les voilà réunis pour une ultime soirée à quatre. Ces retrouvailles feront-elles changer d’avis Nova quant à son voyage intersidéral ?
Rien ne m’a séduit dans cette BD : manque de créativité graphique et scénaristique, histoire improbable, personnages sans profondeur, lieux communs en enfilade, et final sans surprise. Pour moi, c’est un vide… intersidéral.
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