Les papillons au creux de mon ventre,
À Reims, j’ai vu le temps se suspendre.
En 2015, la cathédrale m’a raconté son histoire,
Qui est restée intacte dans ma mémoire.
Mes yeux se sont illuminés au son de sa voix,
Et doucement, la ville m’a accompagné,
Puis elle a fini par prendre le relais,
Et m’a guidé dans chacun de mes pas.
Le guide dans les mains devant la porte de Mars,
Je suis restée ébahie par tant de beauté et de grâce.
Les vestiges romains ne se sont pas effacés.
Sur le blason de la ville, la fleur de lys est avec le laurier.
La basilique Saint-Remi est un joyau ;
Et derrière les vitrines du Musée du Tau,
Regorge tant de reliques qui m’ont mis en émoi,
De cette ville où étaient sacrés tous nos Rois.
Ce séjour qui était un week-end, fut court mais délicieux.
La visite des caves où le champagne se dégustait,
Rendait tout si pétillant et si lumineux.
Et durant ce laps de temps s’est inséré le grain de folie,
Où nous faisions des grimaces à chaque selfie.
Surtout celle de mon chéri, à mes côtés
Qui faisait le pitre dès que je le photographiai.
Du parvis, Notre-Dame de Reims prenait la pose,
Je l’ai bombardé d’une bonne dizaine de clichés.
Aussi, j’ai jeté mon dévolu sur ce bon biscuit rose
Que j’ai beaucoup apprécié.
Au retour pour l’hôtel qui était à Épernay,
Les virages se succédaient sans arrêt.
La voiture rétrogradait car ça montait ;
De plus le brouillard était à couper au couteau
Allongée sur le lit, mon esprit ressassait
Les lieux que j’avais visités durant ces trois journées.
La ville du sacrement des rois au site de nos guerres.
J’allais faire encore un tour dans mes rêves.
Ce qui était dur à se dire le lendemain,
C’est le long retour à la maison qu’on devait faire.
Nous devions partir très tôt le matin,
De Reims à Cahors, il y a sept-cent douze kilomètres
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