Il y avait les gamins qui poussaient dans le vent
Et il y avait les chiens qui affrontaient l'écume
Je n'en perçois jamais souvenir dans les plumes
Qu'un éclat de regard sous un grand ciel battant
Je ne me souviens pas les figures changeantes
Les touristes ont en moi la couleur de l'éclair
Ils brillent cependant derrière' mes volets clairs
Comme une nostalgie dans sa lumière errante
Je ne sais plus très bien si l'été rayonna
Seulement la semaine et sur le territoire
A travers le tissu dont vibrent les trous noirs
Depuis la première ombre qu'un soleil perça
Ses visages' et ses corps ne font que des silhouettes
Qu'abrite dans mon cœur un million de fantômes
J'ai le loup des mémoires' comme l'ont tous les hommes
Qui chante dans ma nuit pour d'étranges planètes
Et pourtant je revois ton sourire ineffable
Ton bonheur qui offrait à la mer une épaule
Tu consolais la vague couchée sur le sable
J'en revois le berceau dans tes yeux vélivoles
Tout s'en va certains jours comme s'en va le vent
Pour lécher d'autres peaux modeler d'autres dunes
Filer la longue nuit de nos loups sous la lune
Tout s'en va pour mourir jusqu'à la fin des temps
Mais la fin nous transporte en ses palpitations
Je sens pulser la vie ses flots de rémanences
Si du fond de nos âmes l'Univers commence
Je ne me souviens plus d'où s'en vient la chanson
Et pourtant je revois ton sourire ineffable
Ton bonheur qui offrait à la mer une épaule
Tu consolais la vague couchée sur le sable
J'en revois le berceau dans tes yeux vélivoles
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