L’auteur de
Dans la foule et
Des hommes , signe un texte des plus puissants qu’il nous ait été donné de lire.
Ce monologue semble n’avoir été écrit que dans le but d’être appris par cœur et déclamé sur une scène. Mais en attendant qu’il soit joué, vous n’aurez d’autre choix que de le lire, en un souffle.Une seule et même phrase pour ce roman court (60 pages) qui nous appelle à le lire et à le relire, de préférence en boucle, jusqu’à épuisement, jusqu’à essoufflement.
On y lit l’incompréhension, l’effarement et la rage face à l’absurde disproportion entre l’insignifiance du crime et sa funeste punition.
Un style juste, ciselé, martelé.
Un texte intense qui me hante et m’obsède comme si sait bien le faire Laurent Mauvignier dans chacun de ses romans.
EBLOUISSANT !
Présentation de l'éditeur :
Quand il est entré dans le supermarché, il s'est dirigé vers les bières. Il a ouvert une canette et l'a bue. À quoi a-t-il pensé en étanchant sa soif, à qui, je ne le sais pas.
Ce dont je suis certain, en revanche, c'est qu'entre le moment de son arrivée et celui où les vigiles l’ont arrêté, personne n’aurait imaginé qu’il n’en sortirait pas.
Cette fiction est librement inspirée d’un fait divers, survenu à Lyon, en décembre 2009.
Ce que j'appelle oubli - Laurent Mauvignier - Les éditions de Minuit
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