Après s’être intéressé aux bancroches de l’humanité (des fusillés de 14-18 aux autres communards), J. Vautrin, prix Goncourt 1989 pour Un Grand Pas Vers Le Bon Dieu, nous offre un journal ultime fictif d’un jeune gitan érudit, Cornelius Runkele.
Avec sa verve chaleureuse et son goût pour la langue populaire, J. Vautrin rend un vibrant hommage à la culture gitane et nous fait partager le destin tragique d’un personnage écartelé entre son désir d’intégration et sa soif de liberté.