L'équation africaine - nouveauté Yasmina Khadra

[eric_cultura]

Le 18 août, Yasmina Khadra revient en force sur le devant de la scène littéraire avec L’Equation africaine aux éditions Julliard. Autour d’un phénomène dramatique - les prises d’otages récurrentes au large de la Somalie -, Yasmina Khadra, au sommet de son art, construit un roman éblouissant, qui mêle suspense, récit d’aventures et histoire d’amour enfiévrée. Un livre saisissant de réalisme et de profondeur sur la lente et irréversible transformation d’un homme. Présentation de l’éditeur : Médecin à Francfort, Kurt Krausmann mène une existence ordinaire, limitée à ses allers-retours entre son cabinet de consultation et son appartement bourgeois. Jusqu’au drame familial qui va le précipiter dans le désespoir. Afin de l’aider à surmonter son chagrin, son meilleur ami, Hans, un riche homme d’affaires versé dans l’humanitaire, lui propose de l’emmener sur son voilier jusqu’aux îles Comores, pour les besoins d’une bonne cause. Au large des côtes somaliennes, leur bateau est assailli par des pirates. Kurt et Hans sont enlevés puis transférés dans un campement clandestin. Dans leur geôle improvisée, se trouve déjà Bruno, un otage français que tout le monde semble avoir oublié, et qui tente péniblement de concilier sa passion pour le continent africain avec l’angoisse de sa captivité. Une détention à l’issue incertaine, des conditions de vie innommables, une promiscuité dangereuse avec des mercenaires sans pitié, c’est le début d’une descente aux enfers dont personne ne sortira indemne. Mais parce que le drame est propice aux revirements de situation, c’est aussi pour Kurt le début d’une grande histoire d’amour. L’amour d’une femme ayant voué sa vie à panser la douleur des réfugiés du Darfour… En nous offrant ce voyage saisissant de réalisme, qui nous transporte, de la Somalie au Soudan, dans une Afrique orientale aux multiples contradictions - tour à tour effrayante, irrationnelle, sage, fière, digne et infiniment courageuse -, Yasmina Khadra confirme une fois encore son immense talent de narrateur. Construit et mené de main de maître, ce roman décrit la lente et irréversible transformation d’un Européen, dont les yeux vont, peu à peu, s’ouvrir à la réalité d’un monde jusqu’alors inconnu de lui. Un hymne à la grandeur d’un continent livré aux pires calamités. Yasmina Khadra nous présente son ouvrage : http://www.youtube.com/watch?v=X8Jakj032EI L’Equation africaine – Yasmina Khadra – Editions Julliard

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je me suis plus qu'ennuyé à la lecture de ce roman.

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j'aime yasmina khadra et ca façon de penetrer et comprendre les cultures qui ne sont pas la siennes comme les "hirondelles de kaboul" ou il explik tres bien la cultures afghanes ou les "sirenes de baghdad" ou il s'impregne de la culture bedouine irakienne mes pour "l'equation africaines" et ses pirate somalien il na rien compris de la culture bedouine somali on dirait que ses ravisseur sont des bantou chretien du sud nigeria vraiment deçu par ce livre

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Voilà un an que je n'avais plus lu de Y. Khadra. J'ai tout bouffé ce qu'il yavait à bouffer de cet auteur : Du commissaire Llob, des histoires sur la tragédie algérienne , la trilogie sur les malentendus en orient et l'olympe des infortunes. J étais à la limite de l'overdose. Un an après, j'apprend que Y. Khadra remettait les couverts avec son nouveau livre : L'équation Africaine. Waw , le maestro Algérien allait raconter l'Afrique avec sa manière si bédouine de narrer. Ni une ni deux je cours l'acquérir : Pas de format poche pour moi ! Je l'ai lu et ... bon, Khadra reste Khadra. Une plume magique qui vous transporte au milieu des charniers, des corps brûlés, de la famine, des misères dignes et des exactions rebelles. On est tellement pris par l'histoire que la douceur du canapé sur lequel on est assis est supplanté par les balbutiements d'un chariot de fortune à travers les pistes poussiéreuses de la Somalie ou du Soudan. Mais, je ne serai pas surpris cette fois ci. Presque souler de retrouver les mêmes métaphores, les mêmes descriptions. Cette même façon de personnifier les éléments. On n'est moins surpris au coin d'une phrase, on sait comment se terminera une page et à quelle sauce sera manger tel personnage, tellement Y. Khadra est attendu. Je n'avais plus cette hâte de rentrer chez moi le soir pour dévorer quelques pages. Et je fût presque soulagé d'y être arrivé à bout là où les dernières fois j'étais peiné de ne plus avoir de lignes à lire. Si son livre reste bon, il faut que Y. Khadra se renouvelle.

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J'ai adoré ce merveilleux roman remarquablement bien écrit,et saisissant de part son réalisme, où tous les oxymores se côtoient: cruauté et générosité, horreur et amour, sauvagerie et poésie. IL est pour moi le meilleur de l'auteur. Une réflexion s'impose à nous quant au dialogue Nord-Sud. Mais point d'humanisme de la part des politiciens Européens qui continuent de piller et spolier l'Afrique.

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Ces commentaires sont plus que douteux. Et même ce site. Tant pis si je suis censurée. Allez voir les commentaires sur le site de la Fnac, ils sont sans appel : livre ennuyeux et archi nul. Dans ce roman, vous avez probablement aimé ce genre de phrase : "Le poisson rouge ne peut ramener la complexité des océans à la quiétude de son bocal." (p.185) ? Même Jérôme Garcin recommande des lunettes 3D pour lire du Khadra, qu'il traite d'ailleurs (indirectement) de fou. Extrait ? Si la censure le permet : Dès le début, le ton est donné par Kurt, un médecin allemand dont la femme vient de se suicider : «Ma maison me devint une urne pleine d'une nuit qui se voulait les cendres de ma terre brûlée, de mes espérances consumées, de mon point d'ancrage parti en fumée.» (A côté, «Nuit et Brouillard», c'est «la Petite Maison dans la prairie»). Toujours sous le choc, il sort de chez lui, va sur les boulevards où «les feux rouges se singent aux intersections» et «pourchasse les trottoirs, les squares, les enseignes, les bancs publics». L'étonnant est qu'on ne l'ait pas envoyé à l'asile. Ensuite, Kurt part sur un voilier pour les Comores, admire «les zébrures frémissantes vergeter la surface de l'eau», est kidnappé en Somalie par des pirates qui parlent comme Montherlant («Je n'ai pas choisi la violence, c'est la violence qui m'a recruté»), découvre que le désert africain «est une virginité, non une finitude», et finit par rentrer en Allemagne. Ouf. C'est ici (et sans lunettes) : http://bibliobs.nouvelobs.com/la-tendance-de-jerome-garcin/20110915.OBS0417/khadra-en-3d.html

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Bonjour Madame, Pas de censure en ce qui nous concerne, tant que nous restons sur des propos mesurés et décents ! Si vous n'avez pas aimé ce livre, vous avez raison de le dire ! Mais tout le monde n'est pas forcement du même avis. Force est de constater que le livre de Khadra fait débat...

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Depuis "l'Attentat" , je n'ai cessé d'être déçue par les oeuvres de Y. KHARA tant le style en est pesant , les clichés nombreux et les hyperboles ennuyeuses. Certes, l'argument de son dernier roman "l'Equation Africaine" est intéressant, la façon dont il le traite également: ambivalence des personnages, vision nuancée , contrastée de l'Afrique,complexité d'un héros en devenir...et pourtant on se lasse tant l'ensemble est convenu et l'issue attendue . Les derniers vers font étrangement écho aux Nourritures Terrestres de Gide...en de termes si proches?... Je connais mal l'Afrique c'est pourquoi les livres qui m'en parlent m'intéressent: on est loin de Léonora Miano "Contours du Jour qui vient" ou sur un sujet voisin "Katiba" de C Rufin... Alors , décidément, je n'aime pas . Michèle

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J'ai bien lu toutes les critiques et je ne suis qu'une lectrice assidue dans son petit coin de terre qui se gardera bien d'en porter une supplémentaire, laissons ça aux experts...juste un avis... D'accord, Y. Khadra n'a pas traité son sujet avec le mème brio que certains de ses écrits précédents. Méconnaissance profonde du sujet??? Libre à nous d'avoir notre avis sur les problèmes africains.D'ailleurs, nulle part l'auteur ne prétend avoir écrit un document. Je pense qu'il faut lire ce livre comme un roman mèlant aventure, histoire d'amour, peu de suspens.C'est ainsi que je l'ai découvert et fermé. N'empèche, l'écriture est toujours agréable, fluide. Ce "roman" m'a d'ailleurs incitée à poursuivre sur le sujet de l'Afrique en lisant ensuite le livre de Erik Orsenna :"Madame BA", drole, émouvant