En partenariat avec les éditions
Héloïse d'Ormesson nous avons le plaisir de vous présenter la recette du
Thogrul amoureux à la normande par
Émilie de Turckheim.
[caption id="attachment_3311" align="alignleft" width="208" caption="Portrait d’Émilie de Turckheim © Sandrine Roudeix"]
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Ce plat vous fera voyager. Vos amis seront ivres de joie.
Partez en Mongolie, achetez un cheval au marché noir de Narantuul, galopez dans les prairies piquées de gentianes et d’ancolies, et choisissez un yak qui file le parfait amour avec Bayarmaa, une jeune yak. De retour de Mongolie, attachez le yak à une corde dans la cour de l’immeuble. | Préparez la vodka (prendre des pommes de terre, laisser fermenter 6 mois, distiller, goûter). Et dans le même temps, remonter régulièrement le moral du yak qui loin de Bayarmaa, se morfond. | Partez en Normandie. Dans un chalutier qui coule à pic au large de Honfleur, écopez l’équivalent d’un seau d’eau de mer. De retour à la maison, faites évaporer. | Prénommez votre yak Thogrul et dans votre ami Thogrul, prélevez quatre belles entrecôtes. | Les ingrédients sont prêts : yak, vodka, sel. | Dans un grand plat, disposez les entrecôtes de yak, salez et enfournez 5 heures à 200°C. Pendant la cuisson, buvez la moitié de la vodka et trinquez aux amours malheureuses de Thogrul. | Quand vos amis arrivent pour dîner, verser l’autre moitié de la vodka dans leurs verres à pied. Attendre qu’ils soient soûls pour servir tiède le Thogrul amoureux à la normande.
Durée: préparation 6 mois, cuisson 5 heures.
Née en 1980,
Émilie de Turkheim publie à 24 ans
Les amants terrestres. Son expérience de visiteur à la prison de Fresnes lui inspire en 2008 Les Pendus. En 2009, elle reçoit le prix de la Vocation pour Chute Libre. Outre les romans, elle participe à l’écriture de scénarios en appréciant les contraintes de l’exercice. Son dernier ouvrage
Le joli mois de Mai est paru en Août 2010.
Présentation de l'éditeur :
En ce joli mois de mai, Monsieur Louis repose sous un arbre, une balle de fusil dans la gorge. Par testament, il lègue à cinq clients chasseurs sa maison, sa forêt peuplée de sangliers, son élevage de porcs et même Aimé, l’homme à tout faire de la propriété. Les héritiers débarquent : un inspecteur à la retraite, un couple rapace, un militaire et un tenancier de bordel.
Sans l’ombre d’une pensée pour le défunt, avidement, ils attendent le notaire. Qui ne viendra jamais.
Parmi eux, il manque une femme.
Émilie de Turckheim, dans une langue brute, ironique et cruelle, sème doute et indices avec la virtuosité d’un maître du suspense.
Retrouvez ce livre sur
www.cultura.com