Jérôme-Arnaud Wagner nous livre avec sincérité, une histoire d’amour et de tendresse, et les liens qu’il tissait avec Manette, sa grand-mère adorée.
Un havre de douceur et de nostalgie, un vrai moment de bonheur !
« Certains soirs où la nuit était particulièrement belle, nous redescendions dans le jardin, afin de mieux voir la lune. Alors que le vent soufflait légèrement et faisait se balancer les ombres des immenses cèdres du Liban comme des sentinelles imposantes mais rassurantes, et que toutes les odeurs parfumées de cette terre du midi venaient chatouiller nos narines, ma grand-mère me prenait par la main, et nous nous enfoncions tous les deux dans l’obscurité de la nuit, seulement éclairés par la lune. Nous allions ramasser des feuilles de tilleul pour faire une tisane ; ma grand-mère disait qu’elle aidait à bien digérer, et à dormir, ce qui était vrai. Et puis surtout, nous regardions notre amie la lune : – Tu vois, mon chéri, la lune est menteuse ! – Pourquoi, Manette ? – Eh bien, lorsqu’elle est en forme de croissant, c’est qu’elle décroît, et lorsqu’elle dessine au contraire un D, c’est qu’elle croit ! Depuis, je ne regarde plus tout à fait la lune de la même façon, et j’ai appris à me méfier de l’apparence des choses. »
Voici une chronique de l'auteur
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Les étincelles du bonheur - Jérôme-Arnaud Wagner - Editions Michalon