Libération de Sandor Marai

[Tony-Gennevilli]

 Bonjour la communauté Culturalivres,

aujourd'hui c'est un petit roman que je vous propose d'un auteur Austro-hongrois que j'affectionne tout particulièrement. Dans ce récit, libération, nous retrouvons la jeune Elisabeth  en 1945 qui se retrouve dans une situation plus que complexe. Suite à la libération de la ville par l'armée Russe, elle se retrouve dans une cave d'immeuble avec bon nombre de citoyens hongrois sous les bombardement de l'armée Russe venant libérer la ville des Nazis.

Dès cet instant, de nombreuses personnes vont croiser le chemin de notre héroine, dévoilant par la même occasion certains aspects de l'humanité plus sombre que jamais.

Nos personnages se retrouvent sous les bombes des communistes tandis que les derniers nazis continuent de chasser les Juifs. Ce roman qui se déroule sur quelques jours, à huis clos, mettant en scène peu de personnages donne un récit qui mêle  la fois la subjectivité d'Elisabeth et le réel des faits de cette période de l'histoire.

Ce roman ne compte pas parmi ses oeuvres majeures, mais il permet de capter l'écriture et le style de l'auteur. vous y découvrirez un récit superbement construit.

Sandor Marai est malheureusement un auteur encore trop peu connu en France alors qu'il se trouve être un des grands auteurs Européen. Un seul conseil, n'attendez plus pour le découvrir!!

Bonne lecture.

Résumé de l'éditeur:

"En avril 1945, Budapest est libérée par l'armée russe au terme d'un siège implacable. Cet épisode historique, que Sàndor Màrai évoquera vingt-cinq ans plus tard dans ses Mémoires de Hongrie, lui inspire, à chaud, ce roman qu'il achève en quelques mois. Pendant les dernières semaines du siège, une centaine de réfugiés se terrent dans les caves d'un immeuble, attendant l'issue d'un combat incertain. Autour de la jeune Élisabeth, fille d'un savant renommé, résistant au nazisme, se rassemblent toutes sortes de gens. Au fil des jours, dans l'atmosphère oppressante de ce huis clos, les caractères se révèlent, les masques tombent."

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