Premier roman de Blake Nelson, adapté au cinéma par Gus Van Sant,
Paranoid Park nous jette dans l'esprit d'un adolescent dont la vie bascule une nuit. Un étudiant rêve de Paranoid Park, un skate park où se rassemblent les meilleurs skaters de Portland. La nuit où enfin il atteint son rêve, il tue accidentellement un vigile. L'ouvrage est en fait la retranscription d'une lettre rédigée par cet ado où il s'interroge sur les conséquences de son acte et les devoirs qu'il a de l'assumer. L'écriture est cinématographique, ce qui maintient le lecteur en haleine et donne l'impression de vivre les événements nous-mêmes. Le protagoniste apparaît tel un antihéros mais on ne peut s'empêcher de s'y attacher et de se demander qu'aurais-je fait?
Roman d'introspection ou roman exutoire,
Paranoid Park nous révèle nos faces cachées, à la fois nécessaires mais inavouables. Seriez -vous donc prêt à partager cette virée?
"Bon, c’était la dernière semaine de l’été et on se trouvait dans le centre-ville quand Jared a suggéré qu’on fasse un tour à Paranoid Park, histoire de voir. Sur le coup, je n’ai rien dit. J’avais entendu parler de Paranoid, bien sûr, mais je n’avais jamais songé à y aller. Je me disais que ce n’était pas à ma portée. Mais lorsque j’ai fini par répondre que je ne pensais pas être prêt pour ça, Jared s’est marré et a répliqué un truc du style : « Personne n’est jamais prêt pour Paranoid Park. » Et c’est là que tout a commencé..."
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