Toxic - Charles Burns

‎02-05-2016 15:42

Toxic - Charles Burns

Depuis 2005 et la parution du volume 6 de sa série phare, Black Hole, les nombreux fans de Charles Burns attendaient avec impatience du nouveau. Certes la magnifique intégrale de Black Hole et la réédition de El Borbah ont pu permettre de patienter un peu... mais 5 ans c'est long ! Excellente nouvelle, les éditions Cornélius sortent quasiment en même temps que sa version originale (X'ed Out) de l'autre coté de l'Atlantique, le premier volume d'une trilogie. Au premier abord, forcement la couverture fait penser à quelque chose… référence plus qu’évidente à L’Etoile mystérieuse d’Hergé. Comme toujours chez Cornélius la plus grande attention a été mise dans la réalisation de l’objet, le résultat est superbe (Cartonné, dos toilé rouge, couleur…). Passons au contenu. Burns construit son album autour de 3 récits situés dans des temps (et des espaces) différents, ayant un personnage central en commun : Doug. Doug est d’abord un jeune homme malade. Alité, avec un pansement sur la tempe, il fait une consommation régulière de pilules. Sur son lit une boite de photos contenant de nombreux Polaroïds. A la suite du chat noir Inky (pourtant mort), il débarque dans un monde onirique peuplé de créatures étranges (comme toujours Burns excelle dans la création de créatures étranges : Cyclopes, insectes humanoïdes…), dominé par une mystérieuse Ruche. Enfin, nous retrouvons Doug, étudiant en école d’Art, sympathisant avec l’étrange (dangereuse ?) Sarah au cours d’une soirée Punk-Art. Sarah et ses polaroïds glauques dont il attend « quelque chose de sombre, riche et nouveau »… Burns pose son histoire, trace les grandes lignes de son nouvel univers qui est particulièrement riche. Un univers proche de celui de Black Hole, avec ses adolescents dans les années 70. Les ponts entre les trois récits sont nombreux, on passe avec habilité entre le passé et le présent (par l’intermédiaire de la consultation des polaroïds par exemple), le « réel » et le monde des rêves. Les références à Tintin (les œufs rouge et blanc et la « houpette » etc...), William S. Burroughs et la beat génération sont nombreuses. Burns est toujours aussi à l'aide ton son registre, Toxic est une réussite. Le seul défaut que l’on pourrait trouver à cet album est de devoir attendre la suite. Retrouvez ce livre sur www.cultura.com Le site des éditions Cornélius : http://www.cornelius.fr/[gallery link="file" orderby="title"]



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1 Réponse 1
‎17-11-2010 00:00

Re: Toxic - Charles Burns

[...] : Sélection officielle, Sélection Patrimoine et Sélection Jeunesse. Ont été sélectionnés Toxic de Charles Burns, Omni-visibilis de M. Bonhomme – L. Trondheim et le Spirou et Fantasio T.51 [...]
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