1987, San Francisco. Marcus Lopez, fils d'immigrés nicaraguayens et SDF depuis plusieurs années, peine à trouver un sens à sa vie. Alors qu'il pense sérieusement à mettre fin de ses jours, il fait la rencontre de Saya, une mystérieuse jeune fille qui va lui ouvrir les portes de l'Académie Kings Dominion des Arts Létaux. Il découvre alors l'existence d'une école où l'on enseigne aux héritiers de l'élite financière à ériger le meurtre au rang d'art. Marcus a désormais un but dans la vie, il va tuer celui qu'il considère responsable de la mort de ses parents : Ronald Reagan.
Deadly Class se voit adapter cette année par Sify. Toutefois, cela est passé par une édulcoration du comics. En effet, ce premier tome pose les bases de ce récit : sombre, brutal, violent. Deadly Class redonne ses lettres de noblesse à "la mauvaise adolescence", celle qui va mal, se plonge dans la drogue pour oublier. La narration a des allures de road-movies, les personnages sont bien développés, et l'académie est remplie de mystère. Cependant, l'histoire ne tourne pas autour de la formation d'assassin de Marcus, mais plutôt sur son avenir en tant qu'adolescent. Les couleurs contrastées, le style haché et jeté rendent ce comics à part ; pour cause, l'auteur lui-même reconnait qu'il y a un peu de lui dans cette oeuvre, ayant lui-même un très mauvais souvenir de son adolescence. Marcus est complexe, ses amis aussi, et avec justesse, on aborde les déboires d'adolescents à la dérive, car rejetés par la société. Le fait que les héros ne soient pas blancs, et subissent couramment du racisme, qu'ils soient mexicains, ou japonais, est un véritable point fort. Un premier tome très fort, qui n'est pas à mettre entre toutes les mains.
@Antagoniste , bonjour j'ai découvert par hasard la série qui me plaisais bien mais elle à stoppé. Les tomes suivants sont ils bien?
Pouvez vous comparé livre et série un peu plus car vous mentionné une édulcoration, est-ce au niveau de l'histoire ou des scènes pour une diffusion plus light.