Joachim, maître biologiste, réussira-t-il à ressusciter la fille de la châtelaine, au risque de déchaîner "la mort vivante" ? Joachim, un jeune scientifique menant des recherches prohibées, est enlevé par une puissante et mystérieuse femme recluse sur l'ancienne Terre, qui lui ordonne l'impossible : ressusciter sa fille. Mais on ne redonne pas impunément vie à la Mort...
La Mort Vivante revoit le mythe de Frankenstein avec ce côté romantique très poussé, qui sciait à l'oeuvre de Shelley. L'univers ressemble - aussi - à celui de Lovecraft, avec les questionnements qu'il soulève, le côté étrange que l'on ne voit pas. Les planches sont découpées de façon intelligente, et en quelques pages, le récit parvient à nous tenir en haleine. La Mort Vivante réussit le pari risqué de mélanger plusieurs genres, entre le fantastique, la science-fiction, en rendant hommage au livre dont il est adapté de Stefan Wul. Le dessin est maîtrisé, rendant certains passages inquiétants, l'univers décrit est saisissant. Cette bande dessinée est un petit bijou, inventive et somptueuse ! On ne s'ennuie pas un seul instant, et pourtant, le postulat de départ n'était pas simple. Au final, on a l'impression de voir adapter du Lovecraft, où la réalité est remise en cause par l'existence d'êtres supérieurs. Est-ce des dieux ? Ou des entités extra-terrestres ?
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