Un livre bouleversant de tendresse. Un hommage à l’amour inter générationnel, à l’amitié, à l’imprévu qui bouleverse les destinées et à la vie.
Selma a le pouvoir funeste d’annoncer les décès à travers ses rêves.
Et cela conditionne tous ceux qui gravitent autour d’elle. Le village s’arrête de respirer quand elle en a rêvé.
Elle n’y peut rien et s’en passerait bien mais depuis que son défunt mari lui a montré une photo d’okapi, l’animal lui rend visite de temps en temps.
Son fils, sur les conseils de son psy, parcours le monde à la recherche d’un temps perdu qu’il ne retrouve plus. Sa femme refait sa vie. Et personne ne s’avoue la vérité simple : quand l’amour n’est plus, restent les soupirs et la mélancolie.
Leur fille Luise aussi reste dans les dénis. Même quand Cupidon bande son arc sur elle. Il faudra des années avant qu’elle aussi ne trouve la force de révéler ses secrets.
L’opticien, amoureux de Selma, laisse ses démons lui barrer la route du bonheur l’empêchant de déclarer sa flamme à l’élue de son cœur. Alors il est toujours là, à tout moment, pour éclairer le monde avec son amour déchirant et muet. L’opticien est le phare au milieu de la nuit. Au milieu des non-dits.
Le rêve de l’okapi est celui de tous ceux qui s’empêchent de vivre une vie de bonheur par peur de. Parce que si l’on osait, quelles en seraient les conséquences ? Qu’est on vraiment capable d’assumer pour être heureux ?