Mon recueil de nouvelles « Les Caves se Rebiffent », chez Hugo Stern.

FDZ
‎08-07-2021 18:43

Mon recueil de nouvelles « Les Caves se Rebiffent », chez Hugo Stern.

Bonjour, 

Je me permets de vous présenter mon recueil de nouvelles : Les Caves se Rebiffent.

 

Connaissez-vous Les Valseuses ? Les Tontons Flingueurs ? Gabin, Depardieu, Blier, Audiard ? Evidemment, ces noms vous parlent et, brusquement, vous les entendez s’exprimer… en argot ! Ce livre leur rend hommage.

 

Ici vous trouverez 12 nouvelles, 12 photographies, 12 moments de vie.

Guerre 14/18, années soixante, quatre-vingt, 2000 ; une conseillère littéraire, un gérant de cinéma, un étudiant, un vendeur de cigares, autant de personnages, beaucoup de couleurs, mais une seule parlure : ce même argot, l’une des caractéristiques de ce recueil, qui se trouve dans ma valise depuis longtemps. C’est une langue incroyable. Tellement imagée. L’argot, on doit lui reconnaître toutes ses qualités de créativité. Un gisement sans fin. 

 

J'écris depuis de nombreuses années (oui, je ne suis plus tout jeune...)  dernièrement l’un de mes textes (Le 11) a reçu le prix Don Quichotte de la ville de Rueil Malmaison

J'ai également participé au dernier Nice Fictions, via l’anthologie Terre 2.0 (sortie début juillet ) avec un texte :

Lyse.

 

Concernant le recueil : Les Caves se rebiffent  ,il n’y a pas de fil conducteur. On voyage d’une histoire à un récit, d’une aventure à un témoignage. D’un monde au suivant. D’un personnage à l’autre. Voilà la particularité de cet ouvrage. Cela me permet de multiplier les expériences et de varier les plaisirs ; j’ai tendance à m’ennuyer rapidement...

Je me suis néanmoins pris d’affection pour Etienne, l’un de mes personnages. Dès lors, éprouvant l’envie de le retrouver, comme on attend la visite de son copain, il vient au fil des pages.

Dans ces nouvelles, je parle des gens qui intéressent peu, des silencieux, qui ne réclament rien, ne revendiquent pas, ne dénoncent pas non plus. Ils sont insipides pour le système médiatique actuel. Ils travaillent. Ils font ce qu’ils peuvent, au jour le jour, traversant la vie sans laisser de trace ; d’ailleurs, ils sont souvent seuls avec leur passion. Si on leur demande « comment allez-vous ? », ils haussent les épaules, dodelinent de la tête, sourient et murmurent un « ça va ».

J’ai souhaité parler de ces personnages « ennuyeux et transparents », des caves quoi…

Des exemples ?

Etienne, justement, mon personnage du «11 ». Il n’est pas une « gueule cassée » de la grande guerre. Pourtant, il a vécu l’enfer, comme les autres. Il ne souffre d’aucune blessure visible ; elle est plus vicieuse et se cache. Heureusement, les historiens d’aujourd’hui le démontrent ; nombreux furent les hommes à rentrer avec des meurtrissures psychiques, des troubles de la personnalité, totalement azimutés. Certains parlent désormais des « fous de la guerre », de ces hommes qui passent du front à l’asile, en silence.

Puis il y a Léon, Johnny Lopez et Barzani, mes « petits commerçants ». On les qualifie désormais de « commerces de proximité ». Bien souvent, malgré eux, ils font la une des journaux, pour une histoire de braquage ou d’escroquerie. Nul ne voit leur passion, leur implication, leurs déceptions, rêves et combats. Pour la plupart, ils ne pensent surtout pas à faire fortune, mais à être libre, à partager et donner un sens à leur vie.

Que dire du voisin silencieux, celui qui part avant tout le monde, le matin, et rentre le soir, tard. Surtout dans un village…

Les voilà mes caves. Et, s’ils se rebiffent, c’est à travers les histoires que je leur invente, mais pas totalement (j’ai effectué un nombre incalculable de métiers qui me servent à alimenter une boîte à souvenirs que je distille ici et là...). Ils sont au centre. Je zoome sur leur monde, leur quotidien, et je les mets en scène avec la parlure argotique comme style d’expression (qui ne fait pas partie du 1er jet), ce qui leur donne un caractère encore plus atypique, plus vivant. 

 

Voilà ma "prez". Suis évidemment disponible pour échanger avec vous !

FD

Balises (3)
Bleu
3 Réponses 3
‎08-07-2021 20:02

Re: Mon recueil de nouvelles « Les Caves se Rebiffent », chez Hugo Stern.

@FDZ , bonsoir je comprend votre envie de clin d'oeil à ces monstres du cinéma mais est-ce que ce n'ai pas poussé trop à l'extrême de reprendre le titre du film de 1961 même si vous modifié l'orthographe. 

 

Ne pensez vous pas que c'est un peu trompeur ? Car pour les amateurs de cinéma, de série et de roman on aime bien lire les deux. Moi même je fais beaucoup de post en lien. 


La lecture et les créations sont les meilleurs remèdes contre la morosité.
FDZ
‎08-07-2021 21:30

Re: Mon recueil de nouvelles « Les Caves se Rebiffent », chez Hugo Stern.

Bonsoir @spitfire89 et merci pour votre intervention.
Je vais reprendre, dans l'ordre.
Concernant mon envie de "clin d'œil". Il s'agit d'un choix arbitraire, j'en conviens, et, partagé avec mon éditeur. Maintenant; le "clin d'oeil", sauf erreur de ma part, est, avant tout, un signe de complicité qui s'adresse à qui sait le recevoir et le comprendre. S'il tombe dans les méandres, s'il choque, offusque, que sais-je ... c'est dommage, mais c'est ainsi...
"à l'extrême" : j'apprécierais une explication plus poussée. Quel(s) texte(s) vous semble(nt) exacerbé(s) en rapport avec le titre ?
Enfin, votre étiquette "trompeur". Entendons-nous bien sur la définition d'un " cave " (ou d'une "cavette"- oui, cela existe, mais vous le savez certainement). Selon Auguste le Breton, un cave est "...une personne bonne à dépouiller.". Selon JP Colin et son dictionnaire de l'argot : un  "individu naïf, maladroit", ce que sont mes personnages : vrais, naïfs, sincères ... Mais, parfois, certains s'attachent à ces individus et les mettent sur le devant de la scène, comme une revanche... un peu comme Maurice Biraud dans le film de1961.

Donc, non, je n'endors pas, ni ne carotte, et cornarde encore moins.

Je ne saisis pas bien la fin de votre post...?...

Merci et bonne soirée.

FD

‎08-07-2021 22:55

Re: Mon recueil de nouvelles « Les Caves se Rebiffent », chez Hugo Stern.

@FDZ , je comprend votre point de vu mais j'ai un peu l'impression que vous reprenez le titre d'un film qui à une certaine notoriété plus ou moins à votre avantage. Je sort du contexte littéraire à titre d'exemple, un organisme pour l'aide à l'amélioration de l'habitat  Anah à un but informé et aidé les propriétaires d'un logement par contre on peu recevoir des appels d'une société qui à un nom similaire mais un seul but isoler ou vendre des produits. Le but des deux entité est différentes.  

 

Certe vous voulez rendre hommage au cinéma :  Les Valseuses ? Les Tontons Flingueurs ? Gabin, Depardieu, Blier, Audiard ? et au langage de l'Argot. Quand je dit extrême j'entend poussé le bouchon ou du certaine manière sa me gène que l'on reprend le titre de ce film si ce n'est pas pour son adaptation littéraire. J'ai l'impression que d'une manière votre éditeur et vous même jouaient sur une ambiguïté avec ceux et celles qui on entendu parlé du film. 

 

Quand je parlais de trompeur signifie que l'on instaure une forme de doute sur les cinéphile, sérivore en usant du titre  Les Caves se Rebiffent ces dernier pense au film et imagine que cette lecture est en lien avec le film. Bien souvent les films ou les séries sont tirés de livres et quelques fois l'inverses. J'ai moi même comparé des films et des séries aux romans. Et j'essaye de parlé des adaptations dans des chroniques.

 

Je ne suis peut être pas cultivé ou naïve ou même casse pied.  

Dans mon esprit ce n'est peut être pas clair mais j'imagine en gros une sorte de détournement du titre original du film et du roman original pour parler de complètement d'autre chose, même si il y a des clin d'oeil au Cave, à l'argot et au cinéma.

 

Note le film est tiré du roman d'Albert Simonin l'auteur de la trilogie de Max le Menteur  composé  de :

  • Touchez pas au grisbi !,
  • Le cave se rebiffe
  • Grisbi or not grisbi (Aussi connu comme les Tontons flingueurs)

 

On verra ce que vos lecteurs en penserons ou bien des personnes comme moi qui n'on pas encore lu l'une de vos œuvres. Peut-être que je changerai d'avis ensuite. 

 


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