Mon roman Marie Christine

‎21-04-2021 08:43

Mon roman Marie Christine

Bonjour. Je tiens à présenter un extrait de mon roman Marie Christine, inspiré d'un fait réel tragique survenu à une joggeuse alors qu'elle parcourait l'endroit habituel situé à Milly-la-Forêt où elle s'entrainait à ce genre de sport.

Il est disponible sur Cultura.com en suivant le lien suivant :

 

https://www.cultura.com/marie-christine-9782378240547.html

 

Synopsis :Marie Christine est une femme sportive, épanouie, aimant la vie et une existence paisible. Elle fait régulièrement du Jogging dans la forêt de Fontainebleau, près de Paris. Ses fonctions d’éducatrice et d’enseignante dans une école de la même ville l’enchantent et la rendent plus enthousiaste. Elle considère ses élèves comme ses propres enfants. C’est pourquoi elle pratique son métier avec amour et une conscience professionnelle sans faille. Elle rencontre Lynès, jeune étudiant à l’Université de Versailles. L’idylle qui se noue entre eux porte le parfum de l’aventure et de la passion. Mais un destin impitoyable et implacable veille pour leur barrer la route du bonheur.

 

Extrait : Par conséquent, je ne mis pas beaucoup de temps à établir ton parcours personnel. Je poussais ma curiosité plus loin, avec l’intention d’en savoir davantage sur toi. Tu venais aussi, à peine, de franchir le cap de tes vingt ans, en fêtant ton anniversaire. Et tu étais, comme moi, encore célibataire. Ce qui franchement, était loin de me déplaire. En avançant dans mes investigations doucement mais sûrement, j’ai su qu’après ton baccalauréat, tu t’es inscrite à l’Université. Seulement, au bout d’une année d’études, tu avais préféré embrasser une carrière d’éducatrice. Tu aimais énormément les enfants. Et ton voeu le plus cher, était de consacrer le plus clair de ton temps, à former leur jeune esprit. Tu avais commencé à donner des cours chaque jour de la semaine, hormis les week-ends. L’école voisine où tu enseignais n’était pas trop loin du logement de tes parents, chez qui, par ailleurs, tu résidais. Ce qui ne compromettait en rien, ton indépendance et ta liberté.
En fin de compte, je m’aperçus que ton métier te reflétait et que tu te reflétais dans ton métier, conçu à ta mesure. Tu appartenais à cette classe moyenne dominante, mais tu étais loin d’être médiocre ou attachée aux règles surannées qui constituent le fond d’une vie dépourvue de charme ou de piquant. Ton apparence visuelle, quel que soit l’angle sous lequel je l’examinais, me montrait une personne brillante, libre de ses opinions, et bien éduquée. Tu étais loin d’être figée dans des clichés d’une société trop compartimentée, trop empêtrée dans ses préjugés ennuyeux, à répétition lassante. Tu étais la simplicité personnifiée. Cette continuité entre ce que tu es et ce que tu ne pourrais pas être, constitue, une sorte de liaison secrète entre ce que je voyais de toi, et le mystère de ta personnalité que j’ignorais. Tu imagines aisément que cet aspect des choses m’emmenait irrésistiblement à écarter les voiles invisibles qui m’empêchaient d’avancer vers toi.
Aussi, me fixai-je dès cet instant, deux objectifs, deux directions, si je peux dire, à savoir : obtenir ma deuxième année de Licence et en même temps, réussir à t’approcher pour mieux faire ta connaissance.
Dès lors, je pris l’habitude de te guetter, mais de façon discrète, à ta sortie de l’école où tu pratiquais ton noble métier. Chaque fois, tu portais un tailleur différent mais toujours constellé de fleurs et rempli de couleurs variées et chatoyantes. Par dessus ce tailleur, tu mettais une sorte de chemisette longue et légère en tulle blanche bordée de dentelles, qui rehaussait ton teint juvénile. Le tout laissait apparaître ta silhouette bien sculptée, svelte, aux formes régulières qui donnaient un éclat particulier à ta jeunesse. Parfois, dans ton cheminement vers le foyer de tes parents, tu étais accompagnée de quelques-unes de tes collègues avec lesquelles, tu parlais à voix basse. Toutefois, en tendant bien l’oreille, juste derrière vous (je m’arrangeais pour passer inaperçu), j’arrivais quand même à capter quelques bribes de vos voix sonores, mêlées à des brefs éclats de rire pleins de fraîcheur. Vous respiriez ensemble la joie de vivre et la joie de profiter au maximum de ces jours heureux d’un printemps bien en avance. Le Grand Parc de la ville, que vous longiez au cours de votre marche, représentait le spécimen d’une nature florissante et plaisante. Mais tes amies et toi, vous n’accordiez, visiblement, aucune importance à la beauté, en cette saison, des amandiers, des pruniers et des autres espèces d’arbres qui entamaient leur floraison. Tellement, vous étiez accaparées par le fil de vos discussions animées et l’échange de vos propos. Alors qu’aux alentours, la campagne, les champs, les villes, les villages, les êtres vivants, sortaient tout doucement, de leur engourdissement hivernal. La superposition des couleurs de différentes nuances, des fleurs et des herbes vertes aurait pu donner beaucoup d’inspiration à des poètes ou à des peintres cherchant à exprimer leur art en pareilles circonstances. Et aurait pu également attirer votre attention, vous obligeant à abandonner un court moment, vos dialogues. En tout état de cause, en ce qui me concerne, j’étais sûr intérieurement, que ce n’était qu’une feinte indolence de votre part. Vous ne pourriez être insensibles à tant de belles choses placées autour de vous. À tant d’enchantement procuré par le parfum des roses, émanant des jardins situés dans les maisons bordant les avenues de la ville. Mais n’est-ce pas que l’essentiel pour vous, était tout simplement de bavarder, histoire de tromper le temps, en attendant que chacune d’entre vous, regagne le bercail. Vous aviez besoin de parler et d’échanger sur tout et sur rien, dans une atmosphère très détendue.

 

Complément : Marie Christine sur Youtube

https://youtu.be/xPB4Ybkvyhs

Sur le site de publiwiz.com, il existe une version numérique en PDF et EPUB

https://www.publiwiz.com/index.php/catalogue/litterature/romans/marie-christine

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