Eve n'a pas eu la lettre d'excuses tant désirée de son père. Mort depuis quelques années, elle l'imagine écrivant cette fameuse lettre dans l'au-delà. Cette autofiction prend la forme d'une longue lettre sous le titre de Pardon, un roman très fort et très touchant.
J'ai découvert Eve Ensler avec Les monologues du **bleep** que l'ai lu d'une traite tellement le sujet et l'exploitation de celui-ci me passionnait (et me passionne encore).
Quand j'ai su qu'elle sortait un nouveau roman, je me suis ruée dessus. Dans Pardon, on relève toujours l'empreinte féministe et les sujets d'actualités (souvent tabous) mais pas que...
Les premières lignes nous font croire à un père psychologiquement violent mais la suite de cette longue lettre va nous mener vers des tortures bien pires... De telles sévices ne peuvent être pardonnées par une simple lettre mais on suppose que pour l'auteure, il s'agit avant tout d'un exutoire. Un besoin de raconter son histoire, de se faire entendre, d'être écoutée et peut-être d'alerter...
À mettre entre toutes les mains : à trouver ici !