
Il y a un style Teulé comme il y a un style Van Gogh ou Modigliani. Dans ce roman, il explose comme les couleurs peuvent exploser sur une toile. On adore ou on déteste, pas de juste milieu. Rien ne ressemble à Crénom Baudelaire. Ça se déguste à petites morsures, ça se savoure avec un sourire aux lèvres. Pas de tièdeur ici, mais un grand feu de joie. Quel sujet ! Quel homme étrange venu d’ailleurs. Épouvantable, horrible, tordu, méprisant et méprisable, mais quel poète ! Hypnotisant !