J’avoue ne pas être portée sur les biographies, mais Titiou Lecoq, avec ce livre est tout de même lauréate du « Prix des Lecteurs du Livre de poche 2021 » et méritait donc tout mon intérêt, d’autant plus que j’apprécie beaucoup l’œuvre de Balzac depuis mes années collège.
J’ai donc appris grâce à cette biographie, écrite d’une plume légère, libérée et digressive que Balzac défendait la cause des femmes, qu’il aimait beaucoup, dénonçant leur domination et leur soumission dans le couple. Qu’il a, sa vie durant, été criblé de dettes malgré le travail de forçat qu’il s’imposait et la quantité de romans et nouvelles qu’il produisait car il ne se refusait rien, aimait s’entourer d’objets et de meubles dont la beauté, l’esthétique, le luxe étaient reconnus. À cela s’ajoutait les investissements plus que calamiteux dont il était coutumier et aussi une grande déveine.
C’était donc un féministe avant l’heure, un acheteur compulsif, un visionnaire, un bon vivant et un bien piètre gestionnaire, mais surtout un grand écrivain décrié par ses pairs en son temps.Il y a beaucoup de biographies de Balzac, mais celle-ci se lit comme un roman et nous rend ce grand écrivain bien sympathique.
Merci beaucoup pour cet avis @Katili, je n'imaginais pas non plus Balzac défendait la cause des femmes !