Sur l'île de Lewis, un cadavre est retrouvé dans une tourbière. George Gunn inspecteur de Stornoway est chargé de l'enquête. Les analyses ADN relient le corps à Tormod Macdonald, le père de l'amour de jeunesse Finlay (Fin) Macleod (oui le revoilà dans la suite de l'île des chasseurs d'oiseaux).
George Gunn silicite Fin Macleod qui deviendra alors le suspect n°1.
Fin est toujours en rupture avec son passé quelques mois après les événement de L'Île des Chasseurs d'oiseaux. La nature écossaise est moins présente, ce second tome se concentre sur les "homers" de quoi s'agit il ? Jusqu'ici j'en avais jamais entendu parlé, il s'agit derrière se grand mot d'orphelin catholique placé dans des familles dans les îles Hébrides. Comme bien souvent et dans de nombreux pays à différentes époques les orphelins était surtout de la main d'oeuvres et des esclaves pour les familles qui les accueillent. Un roman à la première personne de Tormod, captivant, où notre coeur se serre entre le destins des homers, l'histoire de Fin, innocence perdu, lente descriptions, personnages toujours autant torturés, dans une intrigue terriblement passionnante. Ma note 4,1/5
Extraits :
Quand on entre dans une maison de retraite, on voit un tas de vieux, simplement assis là. Le regard dans le vide, le sourire triste. Et pourtant, derrière chacun de ces regards, il y a une vie, une histoire qu'ils pourraient nous raconter. De douleur, d'amour, d'espoir et de détresse. Toutes ces choses que nous ressentons, nous aussi. Devenir vieux ne fait pas de toi quelqu'un qui vaut moins que les autres, quelqu'un de moins réel. Et un jour ce sera notre tour.
Chez lui ? Était-ce vraiment son "chez lui " maintenant, s'interroge-t-il. Ce coin de terre ravagée par le vent où diverses factions ennemies, nées de cette religion protestante impitoyable, dominaient la vie de tous. Où hommes et femmes passaient leurs vies à lutter pour réussir à vivre de cette terre, ou de la mer, exploités pendant les périodes de crise par les entreprises qui s'installaient puis repartaient quand les subventions étaient épuisées, laissant derrière elles les témoignages délabrés et rouillés de leur échec.
Merci beaucoup pour votre avis @spitfire89. Le livre est très intéressant.