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Le roman démarre des centaines d’années après notre civilisation. La littérature et les films ont disparu (un peu comme maintenant jugé non essentielle au 1er confinement ), et avec eux, l’espoir, l’évasion, l’humanité.
Les humains n’ont plus qu’un seul but : se détendre, à grands coups de tranquillisants.
Seuls les robots assurent un minimum de travail. Dans cette ambiance de fin d’humanité, Paul Bentley va trouver un enregistrement qui va lui permettre d’apprendre à lire.
L’oiseau moqueur de Walter Tevis est une réédition d'un roman publié pour la première fois en 1980. Une nouvelle traduction qui met profondément en valeur ce livre un peu trop oublié (à ne pas confondre avec Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee) .
L'an dernier lors du 1er confinement nous avons connu une période sans pouvoir acheté de livres, ici
nous voyons un monde sans livres et l'humanité ne sait lire et cela est fascinant également de suivre l'histoire de Paul Bentley qui va refaire tout cet apprentissage, en découvrant peu à peu l'histoire de l'humanité qui avait été oubliée.
Une dystopie particulièrement efficace qui fait l'éloge de la lecture comme moyen essentiel à l'élaboration d'un esprit critique, forcément, cela nous touche profondément.
Un roman presque aussi puissant et visionnaire qu’un 1984 d’Orwell (en BD ou en Roman)
La lecture et les créations sont les meilleurs remèdes contre la morosité.