https://www.cultura.com/p-la-rafle-d-izieu-9782849534984.html
Début 1943, Sabine et Miron Zlatin avaient créé à Izieu, dans l'Ain, une colonie pour accueillir et protéger des enfants juifs, en zone italienne. Mais le 8 septembre 1943, l'armée italienne capitule face aux Alliés et laisse sa place aux troupes allemandes dans le Sud-Est de la France.
Début 1944, les signaux d'alarme se multiplient avec des arrestations à Chambéry et aux alentours et avec le remplacement du sous-préfet de Belley, protecteur de la colonie. Mais avant que la colonie ne soit effectivement dispersée, le 6 avril 1944, débarquent un détachement de la Wehrmacht et 3 officiers SS qui embarquent sans ménagement les quarante-cinq enfants et les sept adultes de la colonie.
Seul échappe à la rafle Léon Reifman qui a pu sauter par la fenêtre et trouver refuge chez les voisins, les Perticoz. Ces derniers ont eux-mêmes assisté, impuissants, à la rafle… Ils ne comprennent pas : pourquoi s'en prendre ainsi à des enfants ? Qui a bien pu attirer l'attention de Klaus Barbie et de ses sbires sur cette paisible colonie ? Y aurait-il eu dénonciation ?
Pendant ce temps, les enfants sont emmenés à Lyon puis Drancy avant leur déportation et leur extermination.
Mon avis :
Le sujet est très intéressant @clo73 mais je n'aime pas trop les illustrations avec des personnages assez caricaturaux.
@IsaPouteau Oui les illustrations sont relativement "simples" mais cela ne freine pas l'envie de lire cette BD.
L'intérêt de cette lecture est sur le texte et en effet, les dessins sont secondaires.
Merci @clo73 pour cette belle découverte . Cette période de l'histoire m'interpelle et je note donc.
Trés intéressant @clo73 , voilà une BD que je lirai volontiers.
@clo73 On entend plus parler de la rafle du vél'd'hiv, mais il y en a eu d'autres... L'innocence des enfants sur la photo, qui ne savent pas ce qui les attend, est bouleversante.
Absolument. On parle davantage d'autres rafles que de celle d'Izieu, donc la présentation sous forme de bande dessinée est très pertinente. Cela permet d'atteindre un public plus large, tant les adultes que les enfants dès l'âge de 10 ans.
Effectivement, les photos à la fin de la BD amplifient l'horreur de cette atrocité et nous confrontent directement à la réalité, contrastant avec les dessins qui, d'une certaine manière, adoucissent un peu cette histoire.