La guerre de sécession arrive à son terme, nous sommes en Géorgie à Old Ox, l’histoire de deux frères noires Prentiss et Landry affranchies savourent leurs libertés, ils sont découverts par le propriétaire du domaine, George Walker un fermier blanc, dont son fils Caleb serait mort lors de la guerre. Prentiss et Landry sans travaillent, George va leurs en proposés.
Prentiss et Landry cultivent les terres de George et son épouse Isabelle afin de gagner suffisamment d'argent pour retrouver leur mère.
Merci à @maelle-cultura, @LeaCultura, @justelire, ainsi que l'éditeur Philippe Rey qui nous ont permis de lire le livre en avant première.
Nathan Harris nous plonge dans son premier roman dans la ville imaginaire d’Old Ox avec un regard moderne sur une période sombre de l’histoire qui est la guerre de sécession qui déchira une nation et des familles lors d'un combat face à l'esclavage. L'auteur nous parle de l'après que faire et comment on vie alors qu'on était esclave. Comment se reconstruire ? Où vivre. Un roman aussi humain dans un monde de souffrance, un lien va se créer entre les frères et le couple qui aurait perdu leur enfant. L'auteur cherche à honorer les Afro Américains en leur rendant justice. Ma note 4,2/5.
Dés le 18 août 2022 sur Cultura.com
J'adore le sujet et la période @spitfire89 Il est dans mes prochaines lectures.
Bonjour @spitfire89 et @IsaPouteau
Voilà un roman de la rentrée que j'ai beaucoup aimé :
Georgie, USA. La fin de la guerre de Sécession vient d'être signée. Avec elle, ce sont des millions d’esclaves noirs qui sont affranchis. Errant désœuvrés autour de l’ancienne plantation où ils étaient esclaves, Prentiss et son frère Landry croisent la route de Georges Walker. Celui-ci vient d’apprendre la mort de son fils Caleb et semble déboussolé. Ils le ramènent chez lui, et devant ce geste plein de gentillesse, Georges leur propose de travailler pour lui, sur ses terres, contre salaire. Une sorte d’amitié se crée, jusqu’au retour improbable de Caleb, le fils prétendu mort…
Nous voici plongés dans le Sud des Etats Unis, post-guerre civile. Les esclaves sont, de fait, affranchis, ce qui n’est évidemment pas du goût des planteurs locaux, soudain démunis de toute main d’œuvre. La tension monte, « l’occupation » de la ville par les autorités nordistes n’arrange rien.
Georges Walker va à contrecourant du mode de vie traditionnel sudiste, ce qui le met en marge de la société. Son désir de liberté parle bien avec celui des deux frères Prentiss et Landry, d’où leur bonne entente au travail, sur les terres de Georges. L’harmonie aurait pu durer ainsi. Mais de multiples rebondissements vont faire éclater les rancœurs et les secrets vont s’étaler au grand jour. Survivre sera alors tout ce qu’il sera possible de faire.
L’auteur a su très intelligemment décrire la société sudiste en cette fin de guerre civile. Les héros qu’il met en scène seront les premières victimes d’un mode de pensée sudiste encore très ancré de nos jours. Cela semble sans espoir, et pourtant, Nathan Harris nous en donne un peu via l’action des femmes, qui apportent le bon sens nécessaire dans cette histoire. J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur, très vivant, mais n'hésitant pas non plus à décrire les émotions de chacun, ce qui rend l’ensemble très humain. Et puis, ce petit côté « western » m’a bien plu, dans les scènes en ville ou lors des poursuites.
"La douceur de l'eau" est un roman passionnant, palpitant, plein de rebondissements, que je conseille un tout le monde pour un excellent moment de lecture.
https://www.cultura.com/p-la-douceur-de-l-eau-9782848769615.html
Je viens de terminer ce beau roman que j'ai ressorti de ma PAL sur une idée de @CharlotteV et je rejoins vos avis @soff78 et @spitfire89 : il est superbe !
Voici ma chronique :
Au lendemain de la Guerre de Sécession, deux frères Prentiss et Landry, anciens esclaves dans une plantation de coton de Géorgie, sont abandonnés à leur sort et vivent leurs premiers instants d’hommes libres, terrés dans la forêt comme des animaux.
Mais à deux pas de leur ancienne ferme, ils croisent la route de George, un propriétaire terrien oisif qui les recueille et se découvre, à leur contact, un but dans la vie.
Refusant la pression sécessionniste de leur petite ville d’Old Ox, George et sa femme Isabelle, qui ont perdu leur fils à la guerre, apportent aux deux jeunes affranchis, un amour et un respect qu’ils n’ont jamais connu.
Malgré les souffrances endurées, les deux jeunes hommes vont se construire doucement, se découvrant des goûts et des envies, bien décidés à profiter de leur nouvelle liberté.
L’auteur nous offre de magnifiques personnages portés par leur force de caractère et une intarissable volonté d’aller de l’avant. Ce ne sont pas des héros mais des hommes et des femmes comme tant d’autres, avec leurs faiblesses et leurs blessures, capable de sacrifices comme de lâcheté, mais pour lesquels j’ai éprouvé tellement d’empathie.
Quels moments déchirants passés à leurs côtés, à trembler, à me réjouir, à douter et finalement à y croire, comme portée par l’espoir communicatif qui émane de ce morceau d’Histoire.
Avec ce premier roman, Nathan Harris nous plonge dans la difficile période de l’après-Guerre Civile, lorsque l’armée de l’Union occupait les terres sudistes pour faire appliquer les lois d’une nouvelle Amérique où l’esclavage venait d’être aboli. Le parcours de ces deux affranchis retrace à lui seul toutes les grandes problématiques de cette fin du 19ème siècle, l’ancrage de l’esclavage, l’enrôlement des hommes et la naissance, dans la douleur, de la communauté afro-américaine.
Un superbe roman qui révèle un grand écrivain digne des meilleurs auteurs de la littérature américaine.
Un grand merci à @LeaCultura @maelledbd @justelire pour cette découverte.
@Lectrix16 il te plaira sûrement.
@IsaPouteau , ravis qu'il ta plu. Avec le temps et les lectures qui on succédés je ne m'en rappel plus trop pour en parlé plus.
Contente qu'il t'ait plu Isabelle @IsaPouteau ! J'en garde un excellent souvenir, et n'hésite pas à l'offrir autour de moi. D'ailleurs, je l'ai offert à Noël à belle-maman; ça l'a fait sortir de sa zone de confort, mais elle a bien aimé aussi!!
Merci pour ce conseil @IsaPouteau ,il est vrai que le sujet ne me laisse pas indifférente👍