Belle, jeune, légère, la comtesse Miniaci est au cœur d’une énigme historique de première grandeur. Quel fut son rôle dans l’évasion épique de Napoléon de l’île d’Elbe ? Sans elle, l’Empereur n’aurait pu tromper la surveillance de tous ceux qui guettaient le moindre de ses mouvements. Particulièrement le jeune colonel Neil Campbell, chargé par les Anglais d’empêcher sa fuite. Dans quelle mesure la passion de l’officier britannique pour la belle Florentine a-t-elle permis de déjouer les plans des puissances alliées engagées au congrès de Vienne dans des négociations aussi âpres le jour qu’agrémentées, la nuit, de fêtes, de complots et d’intenses échanges amoureux ? Cette passion torride entre le colonel et la séduisante comtesse ne fut-elle pas un piège ? Et tendu par qui ? Seule certitude, sans la comtesse Miniaci la formidable épopée des Cent-Jours, l’invasion d’un pays par un seul homme, n’eût pas été possible.
Sur cultura.com aux éditions Gallimard
Histoire écrite par le journaliste Jean-Marie Rouart, une oeuvre bien documenté de l'exil de l'empereur Napoléon en Exil sur l'île D'Elbe ou se dernier est sous la surveillance de Neil Campbell officier de sa majesté d'Angleterre. Campbell traumatisé par de précédente campagne manipulé par une séduisante femme volage comtesse d'un royaume des Médicis. Espoir, rancœur, désillusions, manipulation, espionnage. J'ai aimé uniquement ce livre sur le plan historique mais pour le reste j'ai un sentiment mitigé.
" Le soleil à son couchant diffusait une lumière ardente qui rosissait le ciel et prolongeait ses irisations roses dans la mer. Ce crépuscule mettait en valeur la joliesse italienne de la côte. On distinguait avec netteté, à l’encombrement des voitures et aux allées et venues des commissionnaires, l’agitation que provoquait l’arrivée du navire. Les quais et la jetée étaient noirs de curieux.
Sur le pont supérieur, muni de sa longue-vue en laiton, le colonel Campbell ne voulait rien perdre du spectacle. Il était saisi par une émotion qui tenait autant à la beauté du paysage qu’au prodige de sa situation. Il ressentait cet enthousiasme que l’on éprouve dans les rares moments où la vie s’ingénie à vous prodiguer la réalisation de vos souhaits les plus secrets"