2494, la planète Euphoria 2, une colonie pour produire de nouvelles ressources pour se nourrir, suite à un terrible crash causé 10 ans plus tôt par le grand père de Clara, capitaine du vaisseaux et mort dans cette accident. Elle et sa famille a été condamnée aux travaux forcés à perpétuité sur cette même planète. Clara, 12 ans, est le mouton noir de la colonie, résignée elle a accepter cette situation et doit cueillir les pois d'euphorie pour nourrir la population. Ses seuls amis sont sa copine Youvi et son robot Pân-Bär.
Mais l’arrivée d’un mystérieux garçon Faï originaire de la planète-mère, Mégapolis, jeune scientifique égoïste, il n’a pas vraiment les qualités d’un bon pionnier. Et puis il pose beaucoup de questions. Il vient tout chambouler. Il va faire des recherches sur le crash dont on a accusé l’aïeul de Clara, de son coté la jeune fille mènera aussi son enquête. Pourquoi et qu'est-ce que recherche Faï dans la petite colonie ? Quel terrible secret va risquait la vie de tous le monde et de la mission ?
Premier roman d'Emilie Le Garben futuriste mais aussi une enquête, qui va nous faire découvrir un nouveau monde où la survis et primordiale. Cette histoire pose aussi des bases de réflexions sur l'avenir de notre planète à l'heure où l'on nous parle d'environnement et de climat en danger, quel va être pourrait être le futur des humains si l'on en venait à manquer de nourriture ? Cette éditeur se lance aussi dans une histoire inhabituelle par le thème et plus gros que d'habitude. La lecture reste fluide, une lecture rapide, immersif, sans temps mort, de très belles illustrations. Une lecture que je conseille au collégiens. Secret, quête du passé et de vérité, espace, colonisation, survis, enquête, sabotage, entraide et amitié sans oublié les rebondissements. Un roman de science-fiction palpitant et ambitieux. Clara est une héroïne tête brulé, forte mais bienveillante et ses parents très humains et loin des clichés habituels.
Je suppose que ce livre est le premier tome d'une saga car certaines questions vont resté encore sans réponse.
"Les animaux étaient emprisonnés derrière des barreaux en acier trempé, ceux de sa cage à elle étaient invisibles, mais cela revenait au même. Aucun humain n'aurait du être forcé de vivre autrement qu'il le voulait aucun être vivant n'aurait du être condamné à passer sa vie enfermé."
Emilie Le Garben : Après ses études de droit à l’université de Nancy, elle part travailler en Allemagne.
Aujourd’hui, elle vit à Cologne, elle anime de temps en temps un atelier d’écriture dans le mythique Café Libresso. D'après son site voici ce que dit l'autrice en se présentant :
Les livres et moi, ça n’a pas toujours été une histoire d’amour.
Bon nombre d’autrices et d’auteurs dévorent des livres dès leur plus jeune âge. Moi… Comment dire ? À six ans, je n’aimais pas lire. À sept ans non plus. Et à huit ans, toujours pas. Si on m’avait demandé de donner une définition du mot « lecture » à cette époque, elle aurait certainement ressemblé à cela :
« Activité ringarde et inutile consistant à rester immobile et à suivre des yeux des lettres noires sur du papier. »
Bref : c’était mal parti.
Ce qui m’a fait changer d’avis ? Une maîtresse qui nous proposait des exercices d’écriture créative avant l’heure. Un maître qui m’a mis entre les mains Oms en Série de Stefan Wulf, tout premier roman lu d’une traite sans ennui. La chance aussi d’avoir grandi à Metz et profité de sa super médiathèque. La chance, encore et enfin, d’avoir été traînée par mes parents dans toutes les librairies possibles et imaginables.
Après ma soutenance de thèse en 2017, je me suis dit qu’il serait dommage d’arrêter d’écrire, mais j’avais envie de m’essayer à autre chose. Justement, j’avais une idée d’histoire qui me trottait dans la tête depuis quelques années. J’ai farfouillé dans les tiroirs, trouvé un vieux cahier et l’aventure a commencé.
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