Sai Mistry orpheline de 16 ans, éduquer par les bonnes soeurs retourne chez son grand père Jemu Popathal, juge de district à la retraite.
Biju attiré par le rêve américain est partie pour New York son père est le cuisinier du grand père de Sai. La jeune fille attend la venu de son précepteur de mathématiques, Goyan , dont elle est tombée éperdument amoureuse entre ses illusions et désillusions. Mais des voyous débarquent ils volent les fusils de chasse du juge, la jeune fille est terrifié, le cuisinier se cache. A leur départ le juge se sent humilié.
Biju attend lui de recevoir la green card pour évité un retour en Inde et une humiliation.
Un roman lauréat du prix Man Booker en 2006 et Prix des lecteurs 2009.
Un roman sur la réalité de la culture Indienne, expatriation, liberté et indépendance. Les conflits sociaux et culturelles.
Kiran Desai dose l'humour, le cynisme, les traditions, la corruption, les richesses et la pauvreté. Un contraste foudroyant entre Sai et Biju. Ce roman nous renvoie du présent au passé et du passé au présent. Une très belle lecture mais très troublante. Un livre très bien écrit avec de nombreuses descriptions.
Non que cela eût changé grand-chose, puisqu'il n'y avait pas de loquets pour les arrêter ni personne à portée de voix, de l'autre côté du jhora, en dehors de l'oncle Potty qui, à l'heure qu'il était, devait déjà être ivre, allongé par terre sans bouger, avec l'impression pourtant de tanguer - "Ne fais pas attention, mon petit, disait-il toujours à Sai après une beuverie, ouvrant un seul oeil à la manière d'une chouette, je vais juste m'étendre là un moment et me reposer un peu..."
Ils étaient venus à pied à travers la forêt, vêtus de blousons en cuir achetés au marché noir de Katmandou, de treillis et de foulards, l'uniforme standard du guérillero. L'un d'eux avait un fusil.
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