Première bande-dessinée de l’auteur, « Le Petit Peuple » raconte l’histoire de Bera, une lutine de seize ans convaincue que les humains, nommés Granjans par son peuple, ne sont pas que des géants monstrueux, mais des êtres simplement plus grands qui ont beaucoup de choses en commun avec eux. Pour le père de Bera, le chef du village, les Granjans sont dangereux et il ne faut surtout pas rechercher le contact avec eux. Cela n’empêche pas Bera de collectionner les artefacts abandonnés par les Granjans et de consacrer son « exploit » (rite initiatique marquant le passage à l’âge adulte) à l’écriture d’un « Guide des Lutins ». Son plus grand souhait est de faire découvrir son peuple aux Granjans pour leur montrer combien ils se ressemblent malgré leurs différences. Accompagnée par quelques-uns de ses proches, Bera se lance alors dans une quête tout aussi ambitieuse que périlleuse.
Tout en suivant les aventures de Bera et des siens, nous découvrons au fil des pages quelques extraits du « Guide des lutins », qui nous en apprennent davantage sur le Petit Peuple, sa culture, ses croyances et même sa diversité. En effet, les Lutins sont divisés en plusieurs groupes aux modes de vie variés. Bera ne tardera d’ailleurs pas à rencontrer les Korrigans, des nomades proches de la nature et qui détestent les Granjans. Une amitié va cependant naître entre elle et Rigan, le fils de la cheffe des Korrigans. Mais cette dernière ne voit pas d’un bon œil ce rapprochement et encore moins la quête qui anime Bera…
Une mention particulière pour le travail de Sépia, l’auteur de cette bande-dessinée. Il a en effet choisi de travailler de manière traditionnelle, en délaissant les outils numériques pour leur préférer les croquis au crayon, l’encrage à la plume et à l’encre de Chine, la mise en couleurs à l’aquarelle. Libre à chacun d’apprécier le style des dessins, mais le résultat est garant du soin apporté à chaque planche. Bera est une héroïne impulsive et passionnée, et même si l’histoire peut paraître un peu linéaire, on reste impatient de découvrir la suite… Deux autres tomes sont prévus.
Et voici quelques exemples du travail de Sépia, l'auteur de cette bande-dessinée :
Vous êtes évidemment la mieux placée pour savoir ce qui peut convenir à votre fille, @clo73. Et je sais que ma propre fille, qui a 9 ans maintenant, est tout à fait en mesure d'accueillir ce genre de BD. A 4 ou 5 ans, lorsque nous avons enterré ensemble l'une de nos poules, elle nous a dit "elle a fini sa vie mais c'était une belle vie de poule". Et en ce moment, elle s'intéresse beaucoup au conflit en Ukraine, nous pose des questions. Alors "Le Petit Peuple" à côté, c'est un peu bisounours... 
Mais je connais aussi des enfants du même âge à qui je ne confierais peut-être pas cette BD.
Une histoire qui me fait clairement pensé au cycle des petits chapardeurs (Borrowers et Arrietty) mais en moins civilisé car comme on découvre dans l'ouvrages le monde des lutins est composés de différents peuples au mode vie diverses. Les graphismes sont très colorés, teinte clair et pastel, un style veille école comme si l'auteur avait coloré c'est planche avec un crayon de couleurs. J'aime les graphismes qui son simple et pas chargé.
L'histoire nous fait découvrir l'histoire de Bera, de sa famille de sa tribu et du monde des Lutins. Bera cherche à en savoir plus sur les Grand gens qui sont les méchant et redoutable d'après leur aînés comme dans les œuvres que j'ai cité (d'ailleurs autres point commun l'héroïne est une fille dans toutes c'est œuvres).
L'originalité de cette histoire est que les lutins ne vivent pas caché dans la maisons des grand gens contrairement au autre de mes références.
On parle dans cette histoire de survis, d'handicap, de tolérance, de persévérance puisque Bera veut en connaître plus sur les granjeand et vivre avec eux, Ludis est c'est inventions. Je suppose aussi que l'on parle d'identité avec Valia. Sans oublier d'amour familiale de respect envers nos disparu.
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