
Dans certains quartiers de Naples, des enfants vivent la nuit, pour y vendre de la drogue, et qui ne vont jamais à l'école. C'est le cas de Tonino qui suit la voie de son père mafieux. D'ailleurs, toute la famille coopère, de la mère jusqu'aux petites mains des soeurs.
A treize ans, il est temps pour Tonino de passer aux choses sérieuses selon son père. Premier révolver offert et première mission à effectuer... Mission à ne pas louper car le nom de la famille est en jeu. En parallèle de cette famille mafieuse, un des professeurs de Tonino s'inquiète de son absence prolongée et va tenter de l'attirer à nouveau à l’école..
Car à Naples, dans certains quartiers, il est difficile d'être un enfant, de grandir, d'évoluer, de rêve, de jouer. Mais, des hommes et des femmes de lumière sont présents pour faire de ses enfants autres chose que le destin prévu par leurs parents.
Livre jeunesse, première sur mon compte mais quand Babelio et Bayard m'ont proposé ce roman sur Naples et sa jeunesse, je n'ai pas réflechi deux fois (vous connaissez mon amour pour l'Italie). Un roman jeunesse qui se lit très facilement au style agréable et imagé.
Naples est parfaitement décrite entre bien et mal, ombre et lumière, violence et moment heureux. Un roman qui montre que des hommes de courage traversent les ruelles sombres de Naples. Et du courage il en faut pour défier la mafia, et la sentence peut être irrévocable. Un roman qui pose aussi des questions sur la filiation, sur l'emprise des parents sur leurs enfants.
"Le petit seigneur" est un roman court, efficace, engagé, courageux et lumineux malgré la terreur des ruelles de cette magnifique ville. Une fin positive, qui laisse place à l'imagination des plus jeunes..