Il y a une ambiguité sur cette "affaire". La loi du 25 octobre 1919 instaure un livre d'or par commune pour les soldats morts pour la France. Ce "livre d'or" deviendra "monument au morts". Deux critères sont, l'un ou l'autre, exigés pour que les tués aux armées y figurent : - être né dans la commune, ou - y être domicilié au moins quinze ans avant la déclaration de guerre. Dans le cas des frères Rattaire, aucune de ces conditions ne fut remplie.Les frères furent inscrits sur le monument aux morts d'Aiton, lieu de naissance et sur une plaque de St Vincent de Mercuze, commune de résidence. Le maire du Moutaret a, sans doute, fait preuve d'une partialité scandaleuse, mais en dernier ressort, c'est le ministère des anciens combattants et le préfet qui ont à trancher. Il existe en France beaucoup d'oublis qui, eux, sont "absolus"