1962-1968. Deux familles, les Pérez, pieds noirs, et les Chaptal, languedociens de souche, s'affrontent pour faire naître de leurs domaines les meilleurs crus. Un crime odieux et un amour interdit marqueront pour le pire et pour le meilleur les relations entre les deux clans.
Un jour, il a fallu partir, fissa. C'était aux premiers feux de l'été 1962. L'Algérie à peine indépendante, les Pérez, comme un million de pieds-noirs, ont embarqué avec presque rien pour une France qui ne les attendait pas. Bien décidés à vivre, comme ils l'ont toujours fait, de la terre. A partir d'un bout de terrain sec et moribond acheté naïvement à prix d'or, au pied des Cévennes, père et fils, veulent créer des vins fameux.
Mais leur installation est insupportable aux Chaptal, qui règnent sur le domaine viticole voisin depuis des générations. C'est dans ce climat de tension, attisé par un crime imbécile, que se déploie le destin de deux clans tandis que se tresse en secret un amour interdit.
"Il venait de passer deux longues années au contact d’une population tiraillée entre ses aspirations d’indépendance et son attachement à un pays qui, depuis cent trente ans, avait tissé avec elle des liens étroits. Il avait découvert des hommes et des femmes terrorisés par la violence aveugle perpétrée par les nationalistes du FLN et par la chasse aux terroristes pratiquée par les soldats du contingent français. Maintenant, le jeune sergent Pierre Chaptal avait hâte de retrouver un peu de quiétude, de se replonger dans son univers familier, auprès des siens, au milieu des vignes de son père, et de reprendre – peut-être – ses études de droit là où il les avait abandonnées avant son départ."
Un roman historique la guerre d'Algérie et de terroirs avec le Languedoc, Pierre est un personnage agaçant. Un crime, une enquête, des rencontres, des conflits. Une histoire réussi populaire, mouvementé et de la passion. Ma note 4
/5. Sur cultura.com
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