Un roman de la rentrée littéraire 2022, merci à Cultura dont @LeaCultura, @maelle-cultura et @AngéliqueLAB et l'éditeur de nous avoir offert la possibilité de découvrir en avant première cette lecture.
Skender et Max se sont perdu de vu depuis 10 ans, ils se retrouvent au coin d'une rue, Skender ancien légionnaire puis mercenaire retrouve Max son ancien sergent. Max recontacte Skender, car Max est devenu l'homme à tout faire d'une veuve riche héritière, passionné par les parties de chasse et meurtrie par la vie. Skender séparé de sa femme et de ses enfants traumatisé par ses propres souvenir de guerre va accepter de devenir le gibier d'une partie de chasse pour l'employeur de Max.
Premier roman de Lucas Belvaux où la riche héritière "Madame" va laissé de coté son humanité alors que Skender reprendra petit à petit goût à la vie. Un récit sous tension, haletant qui va nous éprouvé autant que Skender. Une étrangeté qui est aussi une pépite.
Une histoire qui me fait pensé à une réflexion comme Black Mirror, Hunt ou le nanar avec Bruce Willis Apex.
Ma note 3,9/5 dès le 19 août sur Cultura.com
@spitfire89 @JG69 @clo73 Un roman que je viens de terminer avec beaucoup d'émotion.
Voici ma chronique :
Qu’est-ce qui peut amener trois personnes, à priori saines d’esprit, à se lancer dans une chasse à l’homme, au fin fond d’une forêt de Roumanie ?
Qu’a vécu Madame, cette riche héritière veuve qui, sans états d’âme, décide de tenir le fusil ?
Quelle motivation a Max, son garde du corps ancien légionnaire, à recruter un de ses frères d’armes pour en faire une proie ?
Quelle détresse pousse Skender, après un passage en prison à sa sortie de l’armée, à accepter le marché proposé par son meilleur ami ?
On trouvera dans ce roman choral mille raisons à cette stupéfiante chasse. Et de l’amour à la haine comme du regret à l’espoir, c’est toute une palette de sentiments que vont exprimer ces trois êtres en quête d’une rédemption, d’une vengeance ou d’un pardon.
Un roman incroyablement humain qui explore les traumatismes cachés et la foi en une seconde chance avec une telle sensibilité que j’en suis restée sonnée.
Laissant la parole alternativement à ses trois personnages principaux puis à ceux qui les entourent, Lucas Belvaux nous offre un roman au style particulier dans lequel on commence chaque chapitre en se demandant qui va prendre la parole.
C’est du grand art de construire autour d’un sujet à dominance psychologique, une histoire à effet presque filmique et de donner une telle consistance aux sentiments exacerbés des personnages.
C’est profond, émouvant et si glaçant que j’ai tremblé pendant toute cette lecture, hésitant à la terminer de peur de voir arriver l’inexorable fin.
Un auteur qui mérite bien d’avoir été sacré Talent Cultura 2022.
@IsaPouteau oui c'est du très grand art !
J'ai tremblé comme toi et j'ai trainé sur la fin par peur de tomber sur une fin que j'appréhendais
Un roman troublant qui frappe fort.
Une atmosphère particulière émane de ce texte. Dès le début, le lecteur est comme suspendu dans l'attente du dénouement final que l'on pressent crucial.
Au fil des pages, la tension monte et le suspense va crescendo vers une fin insoupçonnable.
@JG69 J'ai peut-être tort mais j'abandonne ce livre. Un histoire de chasse à l'homme ne me tente pas.....
@montagne85 Je comprends, ce roman est loin de faire l'unanimité
@montagne85 Tu as raison de stopper si cette lecture ne te correspond pas. Rien de pire que de se forcer à lire un livre.
@clo73 Oui je me forçais par respect pour l'auteur et puis je me suis rendue compte que ça me pesait.