Je referme Porcelain, l’autobiographie de Moby avec une douce sensation, mélange de bonheur et de mélancolie. La même qui m’étreint lorsque j’écoute sa musique.
Au fil des quelques 400 pages que comptent cet ouvrage, on se laisse bercer par les mots du musicien qui nous immerge dans le New York des années 90 : chaotique, violent, sale mais également fourmillant de créativité et de personnalités hautes en couleur. On assiste à l’ascension du jeune DJ Moby au sein d’une scène électro vibrante et l'on dévore les mésaventures de ce vegan chrétien et abstinent dans les clubs les plus débridés de la Grosse Pomme.
Descendant d’Herman Melville, Moby prouve ici que le talent est parfaitement transmissible tant son récit est vivant et raconté avec un style littéraire certain, drôle et touchant.
A lire à proximité d’une bonne sono !
Bravo Antony pour tes coups de coeur, très précieux et de belle qualité !