Sophie est une brillante avocate, elle dirige son propre cabinet d'une main de fer. Mais, derrière la réussite se cache des sacrifices notamment dans son couple, avec sa fille et puis les amis que l'on voit de moins en moins. De toute façon, l'homme de sa vie, c'est son père, Thiago. Son père, c'est le repère, le roc, le phare dans la nuit de Sophie.
Qu'arrive t-il quand celui-ci meurt brutalement et que le dernier mot d'un père à sa fille est "pardon, pardon, pardon" ? Le monde de Sophie s'écroule tel un château de cartes. Et si les cartes étaient fausses depuis le début ?
En parallèle, à Buenos Aires, une femme noie dans l'alcool depuis des années son passé. Un passé inoubliable, insoutenable, un passé lié à des milliers de familles, à une patrie, a un régime. Sol est une mère à bout de souffle depuis 40 ans. Un secret qui la hante... jusqu'à la mort de Thiago.
Il y a certains auteurs qu'on aime suivre particulièrement. Sarah Barukh en fait partie, et je comprends encore mieux pourquoi après la lecture de son nouveau roman. Quel talent, quel don, quelle histoire. Une nouvelle fois j'ai été plongé entre Paris et Buenos Aires dans cette famille que rien n'épargne.
Sarah Barukh ancre avec ingéniosité et perfection son histoire de famille au secret terrible à la dictature argentine de 1976 à 1983, qui a détruit des milliers de familles. Une part d'Histoire complètement méconnu pour ma part et qui m'a complètement passionné.
Le roman est brillant, addictif, émouvant, qui mêle fiction et Histoire. Un travail de recherche ultra bien mené qui donne une histoire riche en émotion et rebondissement, ou les relations mère-fille tissé en fil rouge tout au long du roman. Je vais me répéter mais ce nouveau roman de Sarah est brillant comme le soleil ! Foncez !
Et quel plaisir et reconnaissance de me voir nommé dans les remerciements. Une auteure au grand coeur, qui sait reconnaitre ses lecteurs et qui sait que sans eux un auteur n'est juste qu'une page blanche.
@Lex_libris je ne connais pas cette autrice. Je note !