La France est tombée dans le nationalisme, l'ignorance et l'intolérance avec à sa tête un parti "La Famille" et un président Alexandre S. que tout le monde appelle "Papa". C'est un régime autoritaire, une 'tyrannie douce" plébiscitée par les citoyens.
Sacha, philosophe et écrivain, et Mina professeur à la fac subissent des menaces car Sacha connait des choses sur Papa, il a été le témoin de sa vie d'avant à l'époque où Sacha et lui, jeunes et étudiants, sur la même longueur d'onde, avaient les mêmes rêves.
Sacha et Mina décident de fuir la France avec Irène, leur petite fille de sept ans, ils veulent rejoindre le mont Athos où Sacha a séjourné trente ans plus tôt. Le mont Athos, "La Sainte Montagne" est un territoire sacré célèbre pour ses monastères fortifiés où l'on vit selon les règles byzantines. Interdit aux femmes depuis le XIème siècle, il a toujours protégé ceux qui y cherchaient refuge.
Une histoire qui n'est intéressante que par le lieu dans lequel nous entraîne l'auteur. La transmission est au cœur de ce récit qui finit par tourner en rond. L'écriture est plate, les personnages assez improbables notamment la petite fille de sept ans qui a des centres d'intérêt et une culture très surprenants. Des clichés et des bons sentiments, une aventure sans relief et une histoire d'amour sans intérêt. Un roman qui m'a laissé la désagréable impression qu'il n'était pour l'auteur qu'un prétexte pour étaler sa propre culture via les propos qu'il prête à Sacha.