https://www.cultura.com/un-poisson-sur-la-lune-9782351787793.html
Sur le point de commettre l'irréparable, James Vann quitte l'Alaska et part retrouver sa famille en Californie composé de ses parents, son frère cadet, son ex-femme et ses enfants. Lors de cette tournée d'adieux non dissimulée, chacun essaie de le ramener à la raison, révélant ainsi ses propres angoisses et faiblesses. Mais c'est James qui devra seul prendre sa décision, face à son Magnum 44, guidé par des émotions terriblement humaines. Quand Doug vient chercher James, son frère à l'aéroport. le psy a été formel : James ne doit jamais rester seul. Mais Doug le houspille, reprenant à son compte ces phrases si souvent entendues face à quelqu'un qui est dépressif.
J'ai été bluffée par la justesse et la précision avec laquelle il décrit toutes les pensées de cet homme qui a décidé d'en finir avec la vie. Je me suis même demandée si l'auteur souffrait lui même de dépression. David Vann adopte un point de vue différent, sans utiliser le « je », nous lecteurs, nous sommes dans la tête de ce protagoniste ou bien dans la tête du père dépressif de David Vann . L'auteur poursuit une introspection familiale et romanesque en s'inspirant de son vécu.
@laurene-cultura , je le pense aussi, je lis souvent les post de cette auteur fait par @dvall et @IsaPouteau.
Il est effectivement dans mon programme de lecture (comme tous les autres romans de David Vann), @laurene-cultura et @spitfire89 ! Mais le prochain que je lirai sera certainement « Dernier jour sur Terre »…
Merci pour cette chronique @spitfire89 .
Nous sommes bien dans la veine sombre de David Vann avec cette idée du suicide omniprésente, même si c'est toujours bien plus que ça.
Pas de doute @laurene-cultura, je ne manquerai pas le lire.
J'ai commencé à lire David Vann avec Sukkwan Island, et je découvre tout au long de ses romans, par brides, le traumatisme dont il fut l'objet.
Un Poisson sur la Lune nous explique le "début" de la dépression de son père, le pourquoi du comment, et nous aide à mieux comprendre les méandres de cette maladie.