Becky aime la poésie et Les la peinture, et si la vie ne leur a pas fait de cadeau, c’est ensemble qu’ils envisagent maintenant de franchir le seuil de l’âge mûr, au milieu de cette nature qu’ils aiment tant.
Elle, est garde forestier dans le Parc National de Shenandoah et lui, termine sa carrière de shérif du comté et c’est donc ensemble qu’ils vont enquêter sur l’empoisonnement par une pollution au pétrole lampant, de la rivière Locust Creek, détruisant toutes les truites qui la peuplaient.
Une enquête qui révèle le fragile équilibre entre la protection des environnements sauvages et les profits qu’engendre l’exploitation des lieux naturels touristiques ; car si « la nature exalte ce qu’il y a de meilleur en l’homme », elle peut également faire émerger ce qu’il y a de pire en lui.
Un roman éclairé de toutes les beautés qu’offre ce superbe endroit des Appalaches, bien loin des habituels polars, où il faut se laisser transporter par les mots qui animent les sons, les couleurs, les odeurs, de tout ce qui vit au bord de la rivière.
Le fond de l’histoire manque un peu de consistance et on ne retrouve pas l’inspiration du Chant de la Tamassee ou d’Une terre d’ombre, mais la plume de Ron Rash est bien là, dans toute sa splendeur, et tant de lumière et de poésie, c’est toujours bon pour l’esprit.
Connaissez-vous cet auteur américain aux polars de Nature Writing ?
Merci pour cette découverte @IsaPouteau que je connaissais pas du tout. Je note tout ça dans mes tablettes.
Ce récit me fait penser à un roman de John Grisham, "A l'ombre de Gray Mountain", traitant aussi de l'exploitation sauvage de la nature par l'homme, doublé d'une histoire judiciaire.
L'ombre de Gray Mountain : John Grisham - 2709646587 - Polars et Romans Policiers | Cultura
@soff78 J'avais adoré À l'ombre de Gray Mountain, un de mes préférés de Grisham Celui-là est plus léger.