L'écrivaine irlandaise Claire-Keegan n'écrit pas, elle peint des couleurs, esquisse des gestes invisibles à l'oeil nu , sonde l'âme avec intensité et profondeur.
Ce récit est le tableau généreux d'une vie simple dont la grande délicatesse cache la puissance des émotions enfouies.
Ses mots d'une douce intensité force regard vers la réalité cruelle et sordide des filles-mère contraintes au travail forcé dans les blanchisseries tenues par les religieuses de Magdalen.
Le décor qui nous fait entrer à pas feutrés et lents jusqu'au dénouement final m'a enveloppée dans sa douce chaleur.
J'étais ailleurs dans un autre endroit beaucoup plus proche et accessible qu'il n'y paraît, le coeur humain grâce à aux mots si cristallins de Claire Keegan.
Son héro est Bill Furlong , un charbonnier que j'imagine en grand colosse supportant sans faillir tout le poids des sacs de charbon sur le dos.
Pourtant, quelque chose en lui est prêt à se briser, à mourir même.
Va-t-il rompre l'affreux dicton selon lequel chaque année la rivière Barrow prend 3 vies ?
C'est un cadeau que je vous souhaite ardemment avec ce genre de petites choses
@Eglantine13 merci pour ce partage. C'est une autrice que j'aime beaucoup également.
Vivement son prochain livre ! Peux-être une suite.