"Ce que nous confions au vent" est l'histoire d'une cabine téléphonique installée dans la préfecture d'Iwate au Japon, dans un jardin nommé Bell Gardia. C'est donc l'histoire d'un lieu, d'une humanité, de personnes qui osent prendre le combiné pour laisser des messages a leurs proches disparus.
C'est ainsi que Yui et Takeshi se rencontrent, apprennent à se connaitre, se rapproche grâce à cet endroit. A travers des visites mensuelles à Bell Gardia, ils parlent, se confient, se comprennent, créent des liens. Car il n'est pas toujours facile d'abandonner la douleur, pour se livrer et retrouver le bonheur.
L'endroit est précieux pour Yui, et il risque de disparaitre à cause d'un ouragan. Yui décide de défier les forces de la nature, au prix de sa propre vie. Elle découvrira alors que l'amour peut être un vrai miracle...
Laura Imai Messina livre un roman beau et délicat, dédié en parti aux victimes du tsunami du 11 mars 2011. Un roman extrêmement émouvant car chacun peut retrouver une partie de sa propre histoire à travers les pages de ce livre.
La plume de l'auteure est douce, subtile, poétique, qui tend vers la lumière du soleil levant, comme pour nous montrer une manière différente de gérer la souffrance de la perte, du chemin du deuil, avec délicatesse et respect.
Laura Imai Messina nous emmène dans un lieu réel et nous offre une parenthèse hors du temps, dans un monde fragile mais plein d'espoir. Une merveilleuse histoire de courage et de résilience qui touche au coeur !
@Lex_libris j'ai vu, il y a quelques semaines, un reportage sur Arte sur cette cabine téléphonique. C'est un bel endroit où les gens s'arrêtent et viennent déposer leur peine ou parler à leurs défunts.
Je note ce roman dans ma PAL.
La perte d'un être cher est l'une des plus grandes tragédies auxquelles nous devons tous faire face dans notre vie. Beaucoup semblent ne jamais se remettre de l'événement, il n'est jamais facile de surmonter un chagrin. Très souvent, certains des plus proches parents du défunt n'ont pas eu l'occasion de lui dire au revoir avant son décès, quand celui-ci s'est produit soudainement.
Pour remédier à cela, l'idée japonaise originale et poétique de "Kaze No Denwa", littéralement "la cabine téléphonique du vent", s'en charge. De cette réalité Laura Imai Messina a fait un remarquable roman de résilience remarquablement interprété par Clara Brajtman. A lire ou à écouter absolument.
Bonjour après les avis de @Lex_libris , @natdef et @Ludivine-Hénin j'ai profité de la sortie poche pour le découvrir :
Oeuvre inspiré de fait réel, douce et délicate, bouleversante sur le deuil, la résilience et le pouvoir de l'amour. Une plume sensible et un décor poétique. Une rencontre décisive, une renaissance pouvoir aimer à nouveaux. Un drame avec une belle chaleur humaines à la clé.
"C'est pourquoi on doit se souvenir des histoires, parler avec les gens, parler des gens ; écouter les gens parler d'autres personnes, et même dialoguer avec les morts s'il le faut."
"Même si le temps passe, le souvenir de ceux qu'on a aimés ne vieillit pas. C'est nous qui vieillissons."