Maggie O'Farrel
Les relations avec le père, gantier, malhonnête et violent, le mariage d’amour avec une jeune fille issue d’une famille « ennemie », la peste qui a ravagé l’Angleterre, tout ceci est repris pour construire un roman envoutant.
La narration est scindée en deux parties alternées de chapitre en chapitre : l’histoire du couple de William et Agnes, avec la naissance de leurs enfants, jusqu’au décès de l’un d’eux au cours de l’épidémie de peste qui a ravagé l’Angleterre. Le déroulement des faits est hypothétique et déduit de ce que l’histoire a laissé d’indices sur la vie de l’écrivain, mais on n’a aucune difficulté pour accepter cette version comme une approche plausible de la vérité.
Les personnages sont profondément romanesques et l’évocation de la propagation de l’épidémie est décrite de façon admirable. On est de plus en immersion dans la vie quotidienne de l’Angleterre rurale du 16è siècle.
Ce roman est comme un bon verre de vin, qui vous réjouit par ses parfums puis vous laisse après dégustation dans un état de douce euphorie, avec l simple regret que le verre soit vide !
Un merveilleux moment de lecture.
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond