https://www.cultura.com/l-elegance-du-herisson-9782070464326.html
Deuxième roman de Muriel Barbery en 2006, ce roman à reçu plusieurs prix dont le prix littéraire en 2007. Le roman été adapté en 2009 sous le nom le hérisson avec Josiane Balasko.
Renée 54 ans concierge d'un immeuble bourgeois possède une véritable culture générale et philosophique, acquise en autodidacte en se rendant à la bibliothèque.
Durant son travail à l'abris de son appartement elle apprécie la lecture. Elle appelle d'ailleurs sont chat Léon en référence à l'écrivain Tolstoï. Elle partage sa vie avec Manuela le mardi et le jeudi lors du thé avec qui elle discute de leur quotidien.
Paloma une fille de 12 ans réside dans l'immeuble à la fin de cette année scolaire pour ses treize ans souhaite se suicider.
Mais des changements surviennent quand Kakuro Ozu, un Japonais féru de culture, lointain parent du cinéaste Yasujirō Ozu (qu'affectionne particulièrement Renée), emménage dans l'immeuble. Graduellement, Kakuro devient amis avec Renée et Paloma et change leurs perspectives de la vie.
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.
Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.
De sa plume élégante et érudite, Muriel Barbery croque une galerie de personnages peut-être moins vrais que nature, mais sincèrement originaux et touchants, avec qui on aurait presque envie de disserter sur la littérature et le monde qui tourne, qui tourne. Le roman est construit comme un habile huis-clos, dont le 7 rue de Grenelle, bel immeuble bourgeois, représente la scène. Renée en est la concierge, mais une concierge qui cache bien son jeu et qui, derrière ses abords de veuve rustre, insignifiante et antipathique, se révèle être une véritable amatrice de littérature doublée d’une femme vieillissante dont le cœur ne mérite que d’être encore un peu arrosé. Dans cet immeuble vit Paloma, jeune fille de douze ans née dans la haute société, à l’intelligence redoutable, mais qui a décidé de mettre fin à ses jours au terme de l’année scolaire pour ne surtout pas échouer là où le destin la conduit, c’est-à-dire dans le monde étriqué, vaniteux et hypocrite des adultes. Mais dans cet univers où les stéréotypes et les faux-semblants cohabitent va faire irruption un troisième personnage particulièrement intriguant (voire même intrigant), un riche et honorable monsieur japonais nouvellement résident de l’immeuble. La couverture de Renée tout comme les perspectives macabres de Paloma sont alors remises en question…
L’amour de Muriel Barbery pour la philosophie, les lettres et le Japon exsudent des pages de ce roman et c’est principalement ce qui m’a séduit dans cette lecture. La construction de l’intrigue est habile, le style assez jouissif, et les personnages captivants à souhait. L’adaptation cinématographique de 2009 a offert à Josiane Balasko l’un de ses meilleurs rôles sous les traits de la concierge Renée.
Bonjour @dvall ! Merci pour ce coup de cœur ! Il existe déjà un avis sur le forum à propos de ce livre. Je me permets donc de déplacer le vôtre sous celui déjà existant afin que les lecteurs puissent profiter de vos deux avis. 
A très vite
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