Un des quelques rares livres qui se déroules dans ma région d'adoption la BOURGOGNE.
https://www.cultura.com/les-larmes-des-polonaises-tea-9782812935404.html
1922. Cet hiver-là, Maria Duszenka, vingt ans, débarque avec son bébé en gare de Montceau-les-Mines dans le flot d'immigrants polonais embauchés par les Houillères. Son oncle, sa tante et leurs cinq enfants l'accueillent dans leur humble logement de la cité ouvrière réservée aux Polonais. Pour Maria, c'est inespéré : loin de sa chère Pologne, loin de Tadeusz, le père de sa petite Hanna, un foyer débordant de tendresse et un emploi de trieuse de charbon lui sont offerts, à elle, la fille-mère.
La vie l'emmènera chez les métallos du Creusot, tandis que la France vibrera des tumultes de la guerre et des grandes grèves du Charbon et du Fer. Le roman de toutes les femmes de mineurs, polonaises ou françaises.
"Ces Polonaises, elles respirent le bonheur malgré leur dénuement. Elles ont, comment dire, une force d'âme qu'on rencontre rarement, je suis contente que tu épouses l'une d'elles." De 1922 à 1960, à travers l'histoire de Maria et de sa famille, voici le roman "de toutes ces femmes qui, derrière les vitres de leur cantonnement ou de leur cité, trimaient depuis toujours pour les autres, les mains dans les lessiveuses, les yeux rougis au-dessus des fourneaux, les tripes labourées par les naissances à répétition, le coeur toujours grand comme le ciel, prêt à aimer toujours et toujours "
Dans les années 1990, un reportage pour Marie-Claire Rhône-Alpes conduit Amicie d Arces auprès de descendants d immigrants polonais du bassin minier bourguignon. Frappée par leur personnalité chaleureuse et le naturel avec lequel ils expriment leur métissage, elle décide de pérenniser leur précieux vécu.
Trois générations de femmes prises dans les drames, le bonheur, la jalousie et les rivalités.
La lecture et les créations sont les meilleurs remèdes contre la morosité.