« Je me souviens de vous, mon capitaine, je m'en souviens très bien, et je revois encore distinctement la nuit de désarroi et d'abandon tomber sur vos yeux quand je vous ai appris qu'il s'était pendu. »
L’incipit illustre à merveille la puissance, la précision et la poésie qui transpirent de la plume du virtuose
Jérôme Ferrari. Après
Un Dieu, un animal, petite perle littéraire parue en 2009, l’auteur nous offre, pour cette Rentrée Littéraire 2010, un nouveau texte :
Où j’ai laissé mon âme, toujours publié chez Actes Sud.
1957, Alger. Le capitaine André Degorce retrouve le lieutenant Horace Andreani avec lequel il a affronté l'horreur des combats puis de la détention en Indochine. Désormais, les prisonniers passent des mains de Degorce à celles d'Andreani, d'un tortionnaire à l'autre : les victimes sont devenues bourreaux.
Jérôme Ferrari évoque la guerre d’Algérie à travers ce face à face intransigeant et d’une force impressionnante. Il confronte, dans la douleur, les consciences et les valeurs de chacun, les traces que laissent, au plus profond de l’âme, les désastres et les bouleversements de la guerre.
Après
Dans le secret (2007),
Balco atlantico (2008) et
Un Dieu, un animal (2009), tous publiés chez
Actes Sud, l’auteur poursuit, d’une main de maître, un parcours littéraire fascinant.
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