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« S’il est difficile de vivre, il est bien plus malaisé d’expliquer sa vie. »
Elle a fait de son existence une digue pour retenir le passé. Jusqu’à la rupture. Elle est née au pays Basque et a vieilli à Montréal. Un soir de mai 2018, le hasard la ramène brutalement en arrière. Sans savoir encore jusqu’où les mots la mèneront, elle écrit à l’homme de sa vie pour tenter de s’expliquer et qu’il puisse comprendre. Il y a des choix qui changent des vies. Certains, plus définitivement que d’autres. Elle n’a que deux certitudes : elle s’appelle Oyana et l’ETA n’existe plus.
Avis : Après Taquawan Éric Plamondon écrit un récit en réanimant des fantômes au travers un intéressants et étonnants rappels historiques, documenté avec des coupures de presse et des rappels de faits historiques sur l'ETA, sur le nationalisme basque et l'ETA et l'histoire politique du pays Basque, mais aussi sur les liens entre Basques et québequois, lors d'une longue tradition de chasse à la baleine qui amena les Basques à s'établir parmi les premiers à Saint-Pierre-et-Miquelon, et plus tard par une fraternité indépendantiste. Éric Plamondon montre son attachement pour son pays natal, le Québec. Des thèmes très intéressants permet de tracer un parallèle entre ces deux peuples frères en volonté indépendantiste, en y mêlant un épisode contemporain dramatique.
La lecture et les créations sont les meilleurs remèdes contre la morosité.