Les amoureux du Moyen Âge retrouveront dans ce roman leur univers privilégié. Mathilde férey nous offre une immersion dans la société féodale. Nous sommes invités dans les châteaux forts avec leurs donjons, leurs remparts et leurs ponts-Lévis. Nous entrons dans le monde des chevaliers et des tournois, nous assistons à plusieurs cérémonies rituelles comme l’adoubement ou l’hommage que le vassal doit à son suzerain.
Guillaume est à la tête d’un fief, le cœur de là seigneurie, le château d’Emengard, domine les terres fertiles des « Plaines d’or »Ce seigneur respecté fait régner la paix et la justice sur ses possessions. Son souci principal c’est alors de marier sa fille Héloïse, mais la jeune femme de 16 ans un peu rebelle refuse tous les fiancés proposés, elle s’exerce à l’épée en cachette et admire les jeunes chevaliers. Adalbain appartient à cette confrérie il s’imagine déshonoré par son père mort en croisade qui a préféré défendre les maures contre les croisés assoiffés de sang et de pillage. Le jeune homme adopté par Guillaume son parrain devient un guerrier accompli afin de récupérer son honneur et son titre.
Mais la trahison rôde autour des Plaines d’or, un Vassal félon, Waldric, assassine Guillaume et enlève Héloïse. Adalbain se lance alors à la recherche de la jeune femme, emprisonné dans le château de Saxenberg. Il la délivre et tous deux trouvent refuge auprès de paysans pour qui ils ont beaucoup de sollicitude.
De retour à Emengard Walrich demasqué, mobilise ses troupes pour s’emparer du château. Aidée des chevaliers et des paysans Héloïse fait face, rassemble l’ensemble des soldats de son père et finit par imposer son autorité.
Comme dans les romans de Chrétien de Troyes, Adalbain pratique l’amour courtois, il aime la jeune femme mais il sait que sa condition lui interdit de se marier avec elle. Elle doit épouser un seigneur prestigieux pour assurer la survie de la seigneurie et la paix pour tous les habitants.
